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Ces temps-ci, il est presque devenu aussi commun de voir James Harden se faire critiquer que de le voir trainer avec des rappeurs. Un ancien champion s’est cependant démarqué parmi les détracteurs du Barbu pour son attaque… WTF.
Il n’a pas attendu de semer la zizanie dans sa franchise pour emprunter l’image d’un joueur clivant. Depuis plusieurs années, James Harden ne laisse personne indifférent. Jusqu’ici, c’est plutôt par rapport à son jeu que l’arrière des Rockets divisait la communauté NBA, certains lui reprochant ses stepbacks à la limite de la légalité, voire sa tendance à chercher la faute.
Malgré cela, son image de joueur n’avait jusqu’à présent jamais subi un tel lynchage que celui qu’il affronte depuis plusieurs jours. Convaincu que son avenir ne s’écrit pas à Houston, The Beard a refusé de rejoindre le training camp de l’équipe, et espérait que cela accélèrerait son transfert. Une piste se réchauffe ces dernières heures, certes, mais sa tentative reste vaine.
Et alors qu’il a récemment regagné le Texas pour se soumettre au protocole lié à la Covid-19, dans le but de reprendre l’entrainement, les critiques à son sujet continuent de pleuvoir. Et certaines rivalisent de bizarrerie. Après celles liées à la sortie de ses nouvelles sneakers, Stephen Jackson s’en est pris à lui… pour son prétendu acte de racisme dans le Houston Chronicle.
Les Rockets embauchent enfin un jeune coach noir… Un jeune coach noir reçoit enfin une opportunité, et tu choisis de ne pas venir au camp d’entrainement. Tu ne veux pas jouer pour lui. Quelle image ça renvoit ? Et après, on se demande pourquoi à chaque fois qu’un coach noir obtient un job, il se retrouve dans une situation de m*rde. Regarde ce que tu fais.
Figure de la cause Black Lives Matter suite à la mort de son ami George Floyd, Jackson s’est montré très vocal ces derniers mois, et pas forcément toujours à raison. Ses nombreuses prises de parole sur des sujets aussi touchy lui ont en effet valu plusieurs polémiques, et ont quelque peu remis en cause sa légitimité à représenter un tel mouvement.
Cette nouvelle sortie s’inscrit dans la lignée des précédentes, puisque Harden, s’il ne souhaitait pas forcément voir Stephen Silas occuper le poste d’entraineur en chef, poussait pour la nomination… de Tyronn Lue. La couleur de peau du coach des Rockets n’a donc rien à voir avec son refus de reprendre l’entrainement, et le reproche de Cap’n Jack n’a pas lieu d’être.
Les raisons pour houspiller James Harden sont légion actuellement, et Stephen Jackson a malgré tout réussi à se placer hors sujet avec son accusation. Chapeau.
