NBA – Un joueur de G-League arrêté après un braquage ridicule !

L'arrière de la franchise de G League du Canton Charge, Antonio Blakeney, vient d'être arrêté dans le cadre d'une sordide affaire de braquage dans laquelle il serait fortement impliqué
Chris Marion

Passé par les Bulls entre 2017 et 2019, Antonio Blakeney tente de se refaire un nom en NBA via un passage en G-League. Cependant, c’est pour une raison bien plus sordide qu’il fait les gros titres, puisqu’il serait impliqué dans une affaire de braquage rocambolesque.

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Pas facile de faire parler de soi dans la planète NBA par le biais de performances en G-League. Jeremy Lin l’a récemment constaté, lui qui vient de jeter l’éponge. Non-conservé par Chicago à l’aube de la saison 2019-20, Antonio Blakeney a pourtant décidé d’opter pour cette alternative. Jusqu’ici, ses prestations avec le Canton Charge ne le lui permettent pas.

Avec des moyennes de 15.1 points et 4.3 rebonds cette année, l’arrière de 24 ans ne devrait pas pouvoir espérer faire son retour à l’échelon supérieur. Au lieu de cela, il pourrait faire un petit séjour… derrière les barreaux. En effet, BlackSportsOnline rapporte les dessous d’une récente affaire judiciaire dont il paraissait à première vue être victime.

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D’après le rapport d’arrestation de Blakeney, des policiers d’Osceola ont répondu à un appel rapportant un braquage au 7400, Marker Avenue aux alentours de 20h, mercredi, et ont vu Blakeney marcher devant la maison. Les deux victimes ont indiqué aux policiers qu’elles jouaient aux cartes quand cinq hommes ont fait irruption dans la maison, ont sorti des armes et demandé de l’argent. Les suspects ont quitté les lieux après avoir récupéré l’argent.

Présent à l’intérieur de l’habitation au moment de la scène, Blakeney apparait donc comme l’une des cibles visées par cette opération. La suite du rapport de police montre néanmoins la déplorable face cachée de cette histoire.

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Une victime a indiqué aux policiers qu’elle avait été invitée à jouer aux cartes avec Blakeney et un autre homme dans cette maison aux alentours de 19h. Peu de temps après être arrivée, cinq hommes ont débarqué – trois d’entre eux ayant été reconnus comme des amis de Blakeney, présents dans la maison la veille au soir. Elle a déclaré que les assaillants ont demandé le sac de Blakeney avant de l’emmener à l’étage, et que d’autres ont pointé leurs armes sur les deux victimes et leur ont pris leur argent.



Une autre victime a déclaré que, quand elle est arrivée à la maison, Blakeney était en plein appel vidéo avec un homme connu sous le nom de « G », et a dit à « G » que la victime venait d’arriver, ce à quoi « G » a répondu qu’il se rendait vers cette maison. Peu après, deux hommes, que la victime a identifiés comme des amis de Blakeney, sont arrivés, et ont été suivis quelques secondes plus tard par trois autres individus. Les cinq ont alors pointé leurs armes sur lui, l’autre victime et Blakeney.

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Le fait que les suspects soient connus de l’ancien joueur des Bulls a déjà de quoi étonner. Coopératif auprès des forces de l’ordre, ce dernier a toutefois rapidement vu sa version démontée par l’enquête.

Quand les policiers ont parlé à Blakeney, il a nié connaitre les suspects, et avoir effectué un appel vidéo avec l’un d’entre eux avant le braquage. L’historique téléphonique de Blakeney a cependant montré qu’il était bien en FaceTime avec « G » avant le braquage, et qu’il a contacté quelqu’un portant le surnom « Trap C4 » après coup. Un officier a noté que « Trap C4 » a écrit à Blakeney « J’ai ton sac » après le braquage.

L’étau s’est donc rapidement resserré autour de Blakeney, qui n’a fait que continuer de s’enfoncer dans la suite de son témoignage.

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Blakeney a identifié « G » comme Gregory Mitchell, 37 ans, et deux des autres suspects comme des hommes qu’il connaissait. Il a déclaré à l’un des policiers que « Trap C4 » devait avoir trouvé son sac parce qu’il « connait les rues ». Lorsqu’il lui a été demandé comment « Trap C4 » aurait pu savoir que le sac de Blakeney était perdu sans lui avoir parlé, Blakeney a demandé à ce que la conversation se termine.

Un scénario tiré d’un mauvais film policier, dans lequel s’est pourtant bien retrouvé mêlé Antonio Blakeney. Après ça, il parait encore plus impossible de revoir un jour l’arrière sur les parquets NBA.

Buzz NBA 24/24

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