« Je n’avais pas parlé à mon père depuis 72 jours au moment de sa mort »

Une star de l'univers fight s'est épanché sur son gros regret lié au suicide de son père, qu'elle n'aurait pas vu 72 jours avant le drame
@thenotoriousmma / @khabib_nurmagomedov

La vie de superstar s’accompagne également de drames, dont il est parfois très difficile de se relever. Une combattante MMA de renom est bien placée pour le savoir, elle qui a récemment avoué n’avoir eu aucun contact avec son père plusieurs mois avant sa disparition.

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La popularité et les gains mirobolants qui accompagnent ce statut ne guérissent pas tous les maux. Les stars MMA ont beau se trouver dans une situation enviable pour le commun des mortels, cela ne les met pas à l’abri des coups du sort de la vie, et notamment des soucis et drames familiaux. Les exemples sont multiples, notamment chez les plus illustres noms de l’UFC.

Khabib Nurmagomedov a par exemple dû faire face au décès de son père, Abdulmanap, dont il était très proche et qu’il a toujours considéré comme son mentor. Conor McGregor, de son côté, entretient une relation très conflictuelle avec son paternel, avec qui il a même réglé ses comptes sur Twitter il n’y a pas si longtemps. Kayla Harrison, elle, a été contrainte de composer avec le suicide de son géniteur, sur lequel elle est revenue dernièrement.

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Le gros regret de Kayla Harrison vis-à-vis de son père

Star de la PFL, Harrison a rendu hommage à son père ce jeudi, pour le 8ème anniversaire de sa disparition, avec un témoignage bouleversant dans lequel elle dévoile l’un de ses plus gros remords.

En 2014, le jour de la Saint-Patrick, mon père a lui-même mis fin à ses jours. Pas un jour ne passe sans que je pense à ça. Les répercussions que cela a eu à travers notre famille se font toujours sentir.



Je passe beaucoup de temps à m’interroger là-dessus. Je passe chacune de nos interactions et tous les moments de son parcours au peigne fin ; j’essaie de déterminer avec précision le moment exact où sa vie a changé pour toujours. Y’en avait-il simplement un ? Était-ce un moment où tout est passé de supportable à insupportable ?

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Ou bien était-ce un lent et insignifiant processus pour lui ? À quel point ai-je joué un rôle dans tout ça ? Est-ce que j’aurais pu faire quelque chose ? L’un des plus grands et dévastateurs regrets de ma vie, honnêtement, est ce terrible secret que j’ai conservé — je n’avais pas parlé à mon père depuis 72 jours au moment de sa mort.

Un texte rempli de vérité de la part de l’ancienne judokate américaine et médaillée d’or olympique, qui cherche ainsi à sensibiliser ses fans sur le suicide et à venir en aide aux personnes en situation psychologique précaire.

Si vous lisez ça et que vous êtes en difficulté — je veux que vous sachiez qu’on vous voit. Que vous êtes aimé. Qu’il y a de l’aide là-dehors. Tout ce que vous avez à faire, c’est demander. Passez le coup de fil. S’il vous plait. ❤️

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Sans filtre, Kayla Harrison a donc évoqué à cœur ouvert le suicide de son père, tentant de la sorte d’en avorter d’autres au sein de sa communauté. Une démarche des plus louables et touchantes, qui mérite le respect.

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