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Après sa belle carrière NBA, Tony Parker est devenu un entrepreneur très ambitieux. Si ses projets sont majoritairement couronnés de succès, un pourrait lui faire perdre plusieurs millions d’euros. Les enjeux sont colossaux pour TP en Isère.
Après sa glorieuse carrière sportive, Tony Parker aurait pu profiter pleinement de son statut de légende et couler des jours heureux à San Antonio… Il faut dire qu’avec 4 titres NBA, un titre de MVP des Finales et 6 apparitions au All-Star Game, le mythique n°9 des Spurs aurait eu une totale légitimité pour devenir consultant sur une grande chaine nationale ou même locale, pour parler de sa franchise de coeur.
Mais non, plutôt que de jouer la carte de la « facilité », le meneur de jeu a décidé de faire parler son leadership en se lançant dans de nombreux projets d’envergure. Par exemple, il s’est donné pour objectif de faire de l’ASVEL une référence européenne et surtout un grand nom d’Euroleague. Pour y parvenir, il mise sur de nombreux joueurs français talentueux, comme Victor Wembanyama, récemment auteur d’un match qui a fait saliver tous les scouts NBA.
Les stations de ski de Tony Parker au point mort
Mais ce n’est pas tout, puisqu’il a ouvert une grande académie où les études se mêlent au sportif, il est à la tête d’une écurie ambitieuse dans le monde hippique… Mais malheureusement pour lui, tous ses projets ne sont pas des réussites incontestables. En effet, il y a quelques années déjà, TP avait décidé d’investir dans deux stations de ski iséroises, mais son projet semble petit à petit se compliquer. Un article parut dans Libération explique davantage la situation.
« Un problème de taille empêche la construction d’un énorme hameau puisque le permis de construire ne comporte pas d’étude d’impact sur la faune et la flore. Un impératif afin que le projet ne soit validé, mais cela ne semble pas à l’ordre du jour. ‘Ça nous fait perdre un an si on ne trouve pas quelque chose de grave, et après, il existe des mécanismes de compensation’ indique Ruben Joly, un promoteur immobilier associé au projet. »
« Faute de cette étude d’impact, le projet de près de 50 millions d’euros ne devrait pas pouvoir commencer avant le printemps 2023. Un autre problème est survenu par la suite, l’attribution de la gestion de ce parc immobilier. L’équipe de Tony Parker avait pensé à Pierre et Vacances-Center Parcs, mais le groupe, au bord de la faillite, a connu un rachat. »
Tony Parker n’a pas réellement eu de chance dans ce dossier. En effet, lui et ses investisseurs ne parviennent pas à fournir une étude importante sur la faune locale, ce qui rend impossible le début des travaux, et il a en plus vu son partenaire de rêve Pierre et Vacances-Center Parcs couler. Heureusement pour lui, même si le projet tombe à l’eau, il ne devrait pas perdre énormément d’argent, toujours selon Libération.
Tony Parker a de la réussite dans quasiment tout ce qu’il entreprend depuis sa retraite, mais malheureusement pour lui, son projet isérois prend un retard assez inquiétant. Il pourrait bien être contraint de revendre ses deux stations…
