Défendre Stephen Curry est un véritable calvaire, et rares sont les joueurs à pouvoir y parvenir. Néanmoins, un spécialiste all-time en la matière a étudié de près le jeu du Chef… Il a d’ailleurs ajouté qu’un membre des Celtics avait fait ce qu’il fallait dans le Game 1.
Stephen Curry l’a encore prouvé dans le Game 2 remporté par les Warriors (107-88), il est un véritable poison pour n’importe quelle équipe adverse. La preuve, il a inscrit à lui seul autant de points que tout l’effectif de Boston dans le troisième quart-temps (14) et a terminé la rencontre avec 29 unités, 6 rebonds et 3 interceptions au compteur. Une prestation très complète qui a permis aux Californiens de revenir à égalité, après avoir perdu la première manche.
Depuis le début des Finales, le triple champion se montre d’ailleurs à la hauteur avec 31.5 points de moyenne, le tout à 46% de réussite derrière l’arc. Comment peut-on réussir à freiner une telle force de frappe offensive ? Autant demander à une référence en matière de défense sur les guards, comme Gary Payton par exemple. De passage sur le podcast de J.J. Redick, The Glove affirme que le meilleur moyen de gêner le n°30 reste encore de lui livrer un challenge physique permanent :
Gary Payton : « Il faut jouer dur contre Curry »
Who better to ask "How would you defend Steph?" than one of the greatest defensive players to step on the court?
— TheOldMan&TheThree (@OldManAndThree) June 3, 2022
Watch @jj_redick and @talter's conversation with @GaryPayton: https://t.co/B3VCxsLfbb pic.twitter.com/W1v2I8OuuX
Pour éteindre Steph, vous devez jouer physique contre lui. Vous avez vu comment Marcus Smart a joué contre lui lors du premier match ? Il l’a eu comme ça. C’est difficile parce qu’il essaie de s’éloigner, il va se battre pour créer de la séparation. Mais si vous le laissez libre, il n’y a personne qui peut l’arrêter parce qu’il prend des tirs à trois points partout, il va se balader.
Smart l’a atteint parce qu’il lui mettait la pression, et ce que ça fait, c’est que les autres joueurs qui voient que Curry est littéralement harcelé, s’éloignent de lui. Ils ne veulent pas perdre le ballon en le lui donnant, alors ils commencent à l’éviter. Et ensuite, ils doivent essayer de faire des choses qu’ils ne peuvent pas faire, des choses qu’il est censé faire.
Véritable marathonien des parquets, le Chef n’a pas son pareil pour se déplacer d’un bout à l’autre du terrain, y compris à travers les écrans. En revanche, et même s’il s’est un peu épaissi cette saison, le double MVP n’est pas le plus gâté au monde en termes d’attributs physiques et peut donc être mis à mal avec une grosse pression. C’est justement la spécialité du chien de garde des Celtics, dont la défense sur Baby Face avait permis de renverser le cours du premier match (40-16 dans le dernier quart-temps).
Gary Payton le dit sans hésitation, le meilleur moyen de défendre sur Stephen Curry est encore de le coller en permanence, le coupant ainsi de ses coéquipiers. Marcus Smart y était parvenu en fin de Game 1, à lui de montrer qu’il peut répéter la performance sur le reste de la série.