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À l’inverse d’autres légendes comme Shaquille O’Neal ou Wilt Chamberlain, LeBron James ne se place pas à l’origine de changements de règle majeurs en NBA. En revanche, il a récemment dû composer avec l’une d’elles, relativement méconnue !
Avant de raccrocher définitivement les sneakers, et de se tourner vers l’une des nombreuses pistes de reconversion qui s’offrent à lui, quelques records restent encore à sa portée. LeBron James cherchera bien évidemment à les accrocher sur la fin de sa carrière, et ce, dès les prochains mois sous les couleurs des Lakers. Et pour cela, quoi de mieux que de jouer avec sérénité concernant son avenir contractuel ?
En décidant de prolonger son contrat de deux saisons, dont une en option, le King s’est libéré d’un sacré poids. Il pourra ainsi focaliser son attention sur la quête de Kareem Abdul-Jabbar, qui pourrait aboutir lors d’un mois qui s’annonce historique pour lui. En attendant, force est de constater qu’il n’avait pas toutes les cartes en main au cours des récentes négociations avec ses dirigeants.
La « règle des 38 », inadaptée à LeBron James ?
Dans les colonnes de The Athletic, Hunter Patterson révèle qu’un alinéa peu connu du règlement de la NBA a joué un rôle important dans la fraiche prolongation de LeBron :
Alors que LeBron James a récemment signé une extension de contrat à 97.1 millions de dollars aves les Los Angeles Lakers, une bizarrerie obscure du salary-cap NBA connue sous le nom de « règle des 38 » connait son moment de gloire.
En effet, conserver suffisamment de liberté pour possiblement rejoindre Bronny en 2024 n’est pas la seule raison qui explique le format de son nouveau bail :
Bien qu’il y ait d’autres avantages pour James à signer une prolongation courte — James garde la possibilité de décliner sa player option pour 2024-25, ce qui pourrait lui permettre de jouer avec son fils, Bronny, lorsque ce dernier pourra être drafté — la règle des 38 stipulait bien qu’il n’avait pas d’autres choix que de faire ainsi.
Mais alors, en quoi consiste véritablement cette loi rarement évoquée dans la sphère NBA ? Patterson l’explique de manière assez claire :
Il s’agit d’une obligation figurant dans le collective bargaining agreement de la NBA qui empêche les équipes d’offrir des contrats de 4 ans ou plus à n’importe quel joueur âgé d’au moins 38 ans, ou qui fêtera ses 38 ans durant ce contrat. Cette interdiction a initialement été introduite en tant que « règle des 35 » en 1995, avant de devenir « règle des 36 ». En 2016, le président du syndicat des joueurs, Chris Paul, a réussi à repousser l’âge limite à 38 ans.
Autrement dit, malgré sa longévité jamais vue auparavant, et même s’il avait souhaité étendre son contrat jusqu’en 2026, LBJ n’y aurait pas été autorisé à cause de cette clause du CBA. À noter que le cas de Chris Paul, prolongé par Phoenix pour quatre ans l’été dernier, se distingue de celui de son grand ami, puisque les Suns possédaient ses bird rights. Une condition indispensable pour contourner cette spécificité réservée aux vétérans de la ligue.
Rarement évoquée, car rarement applicable, la règle des 38 a donc eu raison des potentielles envies de prolongation longue durée de LeBron James. Un mal pour un bien, puisque cela lui permet de maintenir en vie la possibilité de rejoindre librement Bronny en 2024 !
