NBA – « Mon père m’a dit que j’étais un joueur de m*rde et de trouver un autre job »

La superstar NBA des Golden State Warriors, Stephen Curry
NBA (DR)

Se frayer un chemin jusqu’à la NBA n’a rien d’une tâche facile, et se révèle encore plus délicat sans le soutien de ses parents. Un champion des Warriors vient cependant de révéler que son père s’est longtemps montré sans espoir envers lui, et de façon cash !

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Avec environ 500 joueurs ayant le privilège de fouler ses parquets chaque saison, la NBA se caractérise comme ultra-sélective, et ce depuis son lancement. Dès lors, rêver de la rejoindre dès sa jeunesse peut paraitre délirant et hors d’atteinte pour certains parents très terre à terre. Cependant, ce manque d’ambition pour leurs enfants aspirant à jouer dans la ligue peut leur nuire, et même les hanter quelques années plus tard.

L’éducation à la dure de Gary Payton avec son fils

Généralement, les fils d’anciennes stars de la ligue n’ont pas à déplorer un manque de soutien ou d’adhésion à leur projet d’évoluer un jour en NBA. Quelques exceptions existent bien sûr, à l’image de Gary Payton II. Dernier invité du Truth & Basketball Podcast de George Karl, le successeur de l’illustre Gary Payton a dévoilé les propos archi-durs qu’il a pu recevoir durant son cursus de lycéen :

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Pendant un été, mon père m’a dit que je n’étais pas un bon joueur. Il m’a même dit que j’étais un joueur de m*rde, et que je devais trouver un autre job ou dénicher une bourse, parce qu’il ne comptait pas payer ma scolarité.

Même pour un jeune homme au mental en béton, recevoir de tels mots de la part de son paternel peut se révéler traumatisant. Le néo-Blazer était malgré tout habitué à ce genre de sorties exigeantes dans sa jeunesse :



Le truc bizarre avec lui, c’est qu’on se prenait tout le temps la tête à cause du basket, parce qu’il voulait que je fasse les choses comme lui les avait faites. Je n’arrêtais pas de lui dire, « Ta trajectoire est complètement différente de la mienne ». On ne se comprenait pas parce que lui était 2nd pick, et moi, je n’ai pas été drafté. J’ai dû passer par la G-League et me faire couper plusieurs fois alors que lui, ils lui ont laissé le temps d’éclore.

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Malgré ces divergences dans leurs parcours, les Payton peuvent désormais tous deux se targuer d’avoir remporté une bague dans leur carrière. Un nouveau point commun qui a d’ailleurs permis à The Glove de changer son comportement envers son héritier, sacré avec les Warriors :

Maintenant, il comprend. J’ai fait les choses à ma façon, et ma façon a fonctionné. Maintenant, il est simplement fier de moi.

De quoi rétablir une relation père-fils saine entre les deux hommes ? Pas si vite. GP2 n’a en effet pas tardé à s’offrir une petite vengeance, quelques secondes seulement après avoir remporté le titre avec Golden State :

Quand mon père est arrivé vers moi, il était comme un fou, et je lui ai dit qu’il n’était plus le seul avec une bague maintenant. Vous savez, j’étais obligé de lui parler un peu mal vu que je le pouvais à ce moment-là !

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Trash-talkeur invétéré sur les terrains de NBA, Gary Payton l’a également été avec son fils, en qui il ne plaçait pas beaucoup d’espoir. Force est de constater qu’il se trompait à son sujet, puisqu’ils comptent aujourd’hui tous deux le même nombre de bagues !

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