NBA – « C’était dingue, des filles venaient déposer leurs culottes chez mes parents et… »

Jeremy Lin et LeBron James
Nicholas LA / NBA (DR)

Être une star en NBA, c’est souvent devoir gérer le comportement des fans les plus assidus, à qui il arrive d’avoir du mal à mettre le bon curseur. Et quand le joueur en question n’était même pas prédestiné à être une star, le choc est d’autant plus violent… Demandez par exemple à Jeremy Lin !

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Toutes les célébrités vous le diront : il y a du bon et du moins bon dans le fait d’être connu. Le bon ? L’admiration de millions de personnes à travers le monde, d’innombrables opportunités qui s’ouvrent, et un moyen d’impacter positivement la vie de certaines personnes. En revanche, le manque de tranquillité, les regards permanents et les rumeurs incessantes, peuvent user ceux qui sont dans la lumière. Jeremy Lin a expérimenté les deux côtés de cette même pièce.

Propulsé au firmament lors de la fameuse « Linsanity » à New York au début des années 2010, le Taïwanais d’origine est ensuite rapidement retombé dans l’anonymat, même s’il a pu glaner une bague en tant que joueur de rotation du côté de Toronto en 2019. Mais Lin n’oubliera jamais sa période faste, où tout était fou… même l’attitude des fans.

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Jeremy Lin révèle le comportement dingue de groupies

Lors d’une interview avec fleuve au micro du Daily Beast, Lin a raconté les scènes dingues qu’il a dû gérer, alors qu’il n’y était pourtant pas préparé :

Je me souviens des rumeurs selon lesquelles j’étais en couple avec Kim Kardashian, alors que je ne l’avais jamais rencontrée de ma vie ! Il y a eu tellement de trucs… Certaines fois c’était vraiment bizarre, il s’est passé des choses que je n’aurais jamais imaginées. Le côté sympa, c’est que BMW étaient en mode : « Oh tiens viens ici, signe un ou deux autographes, prends une ou deux photos, et on te donne un bolide gratuit ». Plein de marques m’envoyaient des trucs.



Mais à côté de ça… Il y a les trucs un peu flippants. Par exemple, des gens m’attendaient devant ma maison, voire même devant la maison de mes parents. Certains fans se cachaient dans les buissons. Et puis le pire, c’est des filles qui venaient déposer leurs culottes chez mes parents et qui m’attendaient là-bas, cachées. Vraiment bizarre !

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Après sa traversée du désert, Jeremy Lin a pensé être capable de revenir au premier plan en NBA… en vain. Et il garde un goût amer de cette fin de parcours :

Tout ça, c’est un autre pan important de l’histoire… J’ai tout fait à Santa Cruz en G-League, j’étais leader de la ligue en points, en passes, en efficacité au tir. Et tout le monde a eu des contrats en NBA, sauf moi… Personne ne voulait déclencher le truc. Je parlais à des propriétaires, des GM, à Adam Silver, à des joueurs, et personne ne voulait déclencher.

J’avais accepté un salaire de 30.000 dollars pour ma 11ème année dans la ligue pour revenir et faire ce que j’ai fait en G-League, et ça n’a pas suffi…

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Jeremy Lin a expérimenté la folie d’être une superstar pendant quelques semaines, et on ose à peine imaginer la charge mentale pour les joueurs qui sont traités ainsi depuis 10, 15 ou 20 ans. LeBron James ou Michael Jordan pourraient d’ailleurs en dire un mot. En tout cas, celui qui joue désormais en Chine ne semble pas fâché que cette période folle ait pris fin !

Déclarations Jeremy Lin NBA 24/24

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