NBA – Le seul transfert de l’histoire le jour de Noël, et ses énormes conséquences !

La superstar NBA des Golden State Warriors, Stephen Curry
NBA (DR)

Jour sacré en NBA, le fameux « Christmas Day » est surtout l’occasion pour des millions d’Américains de profiter de leur repas de Noël en enchaînant de superbes affiches à la télévision. Généralement, aucune franchise n’a le toupet de valider un transfert un 25 décembre… ou presque. Un trade a en effet bel et bien eu lieu à cette date par le passé, et avec de sacrées conséquences !

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Les Américains sont attachés à Noël, et de la même manière que Thanksgiving s’accompagne de NFL, le 25 décembre s’accompagne de NBA. Chaque année, les joueurs sont sur le pont pour assurer le show pendant que les bûches et les dindes se consomment à vitesse grand V. Et si une énorme majorité de joueurs est désormais éligible à être transférée depuis le 15 décembre, rassurez-vous : on ne trade personne le jour de Noël en NBA. Quoique.

Le seul trade de l’histoire le jour de Noël

Pour trouver trace d’un tel culot, il faut remonter au 25 décembre 1969. Ce jour-là, les Royals de Cincinnati, devenus Sacramento Kings depuis, sont au téléphone avec les Warriors. Pour les deux franchises, l’ouverture de cadeaux et la dégustation de champagne attendra, car une discussion est en cours au sujet d’un trade qui semble alors assez insignifiant.

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Les San Francisco Warriors reçoivent : Adrian Smith
Les Cincinnati Royals reçoivent : Un pick du 2nd tour de Draft 1970

Quand on sait qu’Adrian Smith, avec tout le respect qui lui est dû, avait alors 33 ans et sortait d’une saison à 9 points en 18 minutes sur le parquet, ce transfert est à première vue totalement insignifiant, vous en conviendrez.



Mais là où la donne devient intéressante, c’est lorsqu’on souligne qu’avec ce second tour de Draft, les Royals vont réussir un coup dantesque quelques mois plus tard. Avec le 19ème pick (le premier tour s’arrêtait alors au 17ème choix, ndlr), les ancêtres des Kings sélectionnent un certain Nate « Tiny » Archibald, devenu l’un des tous meilleurs meneurs de l’histoire de la NBA.

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Les Warriors, eux, ont perdu une sacrée occasion en récupérant le pauvre Smith, en fin de carrière totale et dont l’apport fut quasi-nul, contre un futur Hall of Famer. Le CV d’Archibald ne fait en effet aucun doute : champion NBA en 1981, 6 fois All-Star, 3 fois All-NBA First Team, 2 fois All-NBA Second Team, MVP du All-Star Game 1981, membre du top 50 puis du top 75 de la NBA, et à la fois meilleur marqueur et passeur de la ligue en 1973 !

Certes, « Tiny » (en référence à son mètre 85) n’a jamais fait gagner les Royals, qu’il a quittés en 1976, mais l’anecdote n’en demeure pas moins savoureuse. Golden State a longtemps dû s’en mordre les doigts : si Rick Barry et sa clique ont bel et bien gagné un titre dans les années 1970 (en 1975, ndlr), on ne peut qu’imaginer la razzia qui aurait été perpétrée avec Archibald à leurs côtés !

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Pour le seul transfert de l’histoire de la NBA un jour de Noël, les Royals et les Warriors ont fait les choses en grand afin de donner lieu à un récit mémorable, même plus de 50 ans après. Sur ce coup, le Père Noël a été particulièrement généreux avec les Royals, et nettement moins avec Golden State !

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