Propos borderline à l’UFC : « Ces abrutis vivent dans la jungle, ils ont pas besoin d’argent »

Une star de l'UFC a récemment été accusé d'avoir recours à du viagra acheté dans une station service, une allusion aux scandales de dopage qui l'entourent
UFC (DR)

S’il y a bien une organisation dans laquelle les athlètes peuvent tout se permettre ou presque, c’est l’UFC. Conor McGregor est le spécialiste des dérapages, Israel Adesanya se montre assez déplacé envers la gente féminine depuis quelque temps, et un autre gros nom vient de faire parler avec sa dernière sortie. Pour lui, Dana White et les autres dirigeants seraient un peu racistes !

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Contrairement à d’autres sports, où la parole est très contrôlée et maitrisée, surtout dans les médias, le MMA se distingue par une liberté de ton et d’action quasi totale. La preuve, depuis plusieurs mois déjà, de nombreuses stars de l’UFC s’affichent fièrement avec un personnage aussi controversé que le dictateur tchétchène Ramzan Kadyrov, et cela n’impacte pas forcément leur réputation.

En même temps, dans une organisation popularisée dans le monde par Conor McGregor, qui n’était pas le dernier pour sortir des phrases polémiques, et notamment sur l’Islam, religion de son ennemi Khabib Nurmagomedov, on comprend pourquoi être sulfureux n’est pas un handicap, mais un avantage dans l’octogone. Qu’ils soient détestés ou adorés, les plus gros noms veulent avant tout donner une raison aux fans de regarder leurs combats, même si cela passe par des déclarations déplacées.

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Paulo Costa craque et accuse l’UFC de racisme

Et c’est peut-être ce qui explique la sortie douteuse de Paulo Costa lors de son dernier passage dans la MMA Hour du journaliste Ariel Helwani. En guerre avec l’UFC depuis quelque temps au sujet de son contrat, comme Francis Ngannou, le Brésilien s’est laissé emporter par son émotion et n’a pas hésité à qualifier son employeur de raciste… Dana White risque de ne pas apprécier.



Je pense que l’UFC offre toujours des contrats très faibles aux combattants brésiliens. Je ne sais pas expliquer pourquoi. Peut-être qu’ils se disent : « Ah, ces abrutis habitent au Brésil, dans la jungle, ils ont pas besoin de beaucoup d’argent, parce que la monnaie locale est 4 ou 5 fois moins forte que le dollar américain, donc on peut leur donner n’importe quoi. Et le problème c’est que les Brésiliens ont une mentalité particulière et ils acceptent.

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Je dis ça parce que je l’ai fait par le passé, et je sais que les autres Brésiliens l’ont fait aussi pendant longtemps. On dit toujours qu’on se fiche de savoir qui on affronte. Les Brésiliens se fichent du niveau de l’adversaire, du salaire, et c’est une très mauvaise chose au niveau business. Et c’est vrai que je me fiche de savoir qui est en face de moi dans la cage si l’argent correspond au niveau…

D’après Paulo Costa, les dirigeants de l’UFC ne respecteraient pas les combattants brésiliens et les verraient presque comme des sous-hommes vivant dans la jungle, raison pour laquelle ils n’auraient droit qu’à des faibles contrats. Une analyse douteuse de la situation qui ne devrait pas plaire à Dana White et aux autres brésiliens de l’UFC, stigmatisés comme des mauvais businessmen…

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En guerre avec l’UFC au sujet de son contrat, Paulo Costa vient de frapper un très gros coup en faisant passer ses dirigeants pour des racistes ignorants, qui profitent de la misère dans certains pays pour sous-payer les combattants. La réponse de Dana White et des autres pourrait être cinglante.

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