NBA – La punchline ultra-violente de Michael Jordan, juste avant sa deuxième retraite !

Michael Jordan avec un cigare dans les vestiaires
Boy Tayhoopers (DR)

Michael Jordan n’était pas seulement un monstre des parquets, c’était également un expert dans l’art de la guerre psychologique. La preuve avec cette décla fracassante à l’ encontre de la concurrence, peu de temps avant sa deuxième retraite en 1998… et comme toujours avec His Airness, il a tenu parole.

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Qui sait combien de bagues Michael Jordan aurait pu remporter s’il ne s’était pas retiré du basket-ball au cours des années 90 ? Car l’arrière des Bulls était lancé sur une série de sacres impressionnantes, sa franchise sortant d’un three-peat au moment il annonce prendre sa retraite en 1993, après la mort de son père. Nombreux sont ceux à être persuadés que sans ce terrible incident, Chicago aurait pu remporter bien plus de titres que ça avec le n°23 à sa tête.

À la place, la NBA a eu le droit un peu de changement entre 1993 et 1995, d’autres franchises y voyant l’occasion parfaite de monter sur le trône pendant que le sextuple champion s’amusait au base-ball et au golf. En fin de compte, seuls les Rockets d’Hakeem Olajuwon ont vraiment pu en profiter, les Texans réalisant un back-to-back. Jordan est d’ailleurs revenu au milieu de leur deuxième titre, et c’est à partir de la saison 1995-96 qu’il s’est remis à marcher sur la ligue avec Windy City.

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Si The Dream a su saisir l’occasion pour se consacrer en l’absence de la superstar, d’autres n’ont pas eu cette chance et le retour de Sa Majesté a définitivement enterré toute possibilité de s’enfiler une bague au doigt. On pense notamment à des monstres comme Patrick Ewing aux Knicks ou encore Charles Barkley, et ce fut même d’autant plus cruel que ce dernier a rejoint Houston et Olajuwon à la fin de sa carrière… en compagnie de Scottie Pippen, ex-lieutenant de MJ chez les Taureaux. L’ironie est palpable.



Michael Jordan : « J’ai adoré priver ces gars d’un titre »

Hasard ou pas, Mike avait justement eu une pensée pour ces deux mastodontes de la balle orange, quelques jours seulement avant de prendre sa deuxième retraite sportive. Alors que Chicago s’apprêtait à disputer le Game 3 des Finales 1998 face au Jazz, l’intéressé s’était ainsi soumis à une interview avec ESPN. Ce fut là que tout sourire, il avait affirmé avoir tiré un grand plaisir du fait d’avoir privé ses pairs de la consécration collective :

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Vous savez, vous pouvez en parler, je plaisante avec mes amis à ce sujet, Charles et Patrick et tous ces gars. Je suis très fier d’avoir fait en sorte qu’ils ne gagnent pas. Je veux qu’ils gagnent, mais je ne veux pas qu’ils gagnent quand je suis encore en activité. Je veux qu’ils aient l’impression que s’ils gagnent un titre, ce n’est pas tout à fait pareil parce qu’ils n’ont pas affronté Michael Jordan.

Grand adepte du trash-talking sur les parquets, Jordan ne pouvait évidemment pas laisser filer l’occasion de les chambrer un bon coup. Le même constat peut d’ailleurs s’appliquer aux Jazzmen, menés par le mythique duo John Stockton-Karl Malone qui n’a cependant jamais remporté de titre. His Airness lui-même s’en est assuré quelques jours après l’interview, avec son fameux tir pour la gagne surnommé « The Last Shot » lors du Game 6. Un véritable tueur.

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Patrick Ewing, Charles Barkley & co. ont été privés d’une bague de champion qu’ils n’auraient pourtant pas volé, et Michael Jordan a absolument adoré les torturer de la sorte. Compétiteur né, le n°23 refusait de voir la concurrence gagner à sa place et il s’est donc attelé à la martyriser de bout en bout.

Michael Jordan NBA 24/24

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