NBA – « Une torture » : la méthode sauvage et méconnue de trash-talking adorée par Jordan

La légende NBA des Chicago Bulls, Michael Jordan
ESPN (DR)

Évidemment considéré comme l’un des tous meilleurs joueurs de l’histoire, Michael Jordan peut en outre se targuer de faire partie des trash-talkeurs les plus redoutés. Sa panoplie en la matière se voulait variée, et contenait une technique improbable !

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À lui seul, son talent lui aurait sans doute permis de prendre l’avantage sur l’ensemble de ses adversaires. Toutefois, histoire d’accroitre un peu plus sa supériorité vis-à-vis de la concurrence, Michael Jordan utilisait toutes les armes en sa possession sur les parquets NBA. Parmi elles se trouvait le trash-talking, qu’il savait manier à la perfection pour déstabiliser ses rivaux les plus prestigieux. Parfois même de manière originale.

Comment Jordan écœurait ses adversaires… en chanson

Incisif verbalement, voire vulgaire lorsqu’il le fallait, Jordan pouvait aussi se montrer plus raffiné pour humilier ses vis-à-vis. Il pouvait ainsi se servir de son physique pour se payer leur tête, ou bien de sa voix, au sens artistique du terme. Décrit comme « une scène de torture à la Reservoir Dogs » par FOX Sports, ce processus consistait tout simplement… à chanter, selon l’ancien des Hawks Roshown McLeod :

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Je me souviens d’histoires de Jordan qui chantait au nez de ses adversaires quand il les affrontait. Sa chanson de prédilection, c’était « Giving You The Best That I Got ». Je le vois encore chanter ça à Jerry Stackhouse un jour, et en même temps faire le spectacle. C’était comme s’il avait livré un concert pour entrer dans sa tête. Il répondait toujours au rendez-vous de ce point de vue là.



Il avait réponse à tout ce qui pouvait sortir de la bouche de n’importe qui. Il y a très peu de joueurs qui étaient capables de faire ça, mais quand vous trouviez un gars comme Jordan ou Kobe qui pouvait le faire, ça offrait des moments mémorables.

Traduites littéralement pas « Je te donne le meilleur de moi-même, mon chou », les paroles de ce tube de Anita Baker pouvaient se révéler assassines dans un tel contexte.

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À noter que Stackhouse, par la suite, a nié à plusieurs reprises ce témoignage, affirmant avoir bel et bien subi la loi de MJ, sans jamais l’entendre fredonner la moindre mélodie pour autant. La légende tend malgré tout à retenir la version de McLeod, beaucoup plus amusante et novatrice. Il se pourrait d’ailleurs que Stack ait volontairement effacé cet épisode de sa mémoire, vu le piètre chanteur qu’était His Airness !

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Qui a dit que les rois du trash-talking se voulaient forcément crus et agressifs dans leurs paroles ? Michael Jordan aurait soi-disant prouvé le contraire, en prenant possession de l’esprit de Jerry Stackhouse… en chantant. L’insolence à son paroxysme !

Michael Jordan NBA 24/24

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