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Le sport est une affaire de cycles, et des statistiques ébouriffantes sont là pour nous le rappeler de temps à autres. Cette fois-ci, ce sont les Spurs qui sont du mauvais côté de la barrière, eux qui ont vu une série totalement dingue prendre fin face à l’un de leurs rivaux de la conférence Est…
Poids-lourds de la conférence Ouest durant quasiment deux décennies, les Spurs ont dû se résoudre à basculer dans l’ère poste « Big Three », et à entamer un long et sinueux processus de reconstruction. Résultat ? Le tanking est l’objectif premier de la franchise texane, et les défaites s’empilent pour Gregg Popovich, pourtant pas franchement habitué à ça. Mais le dernier revers en date, face à Washington, est quasi-historique.
Les Wizards gagnent à San Antonio… pour la première fois du siècle !
En triomphant aisément de la défense « porte de saloon » des Spurs (127-106), les Wizards ont en effet réussi une performance plus notable qu’il n’y paraît à première vue. The Athletic rapporte en effet que cette victoire est la première pour la franchise de DC à San Antonio depuis… 1999 ! A l’époque, Kyle Kuzma n’avait que 4 ans.
The Wizards have done it.
— The Athletic (@TheAthletic) January 31, 2023
They've won a basketball game in the city of San Antonio for the first time in 8,451 days.
Washington's last win in San Antonio was in December of 1999. pic.twitter.com/dEDMaqWNtv
Les Wizards l’ont fait.
Ils ont gagné un match de basket à San Antonio pour la première fois depuis 8.451 jours.
La dernière victoire de Washington à San Antonio datait de décembre 1999.
Avant d’illustrer une quelconque faiblesse des Wizards, cette série désormais brisée illustre surtout l’incroyable constance des Spurs au plus haut niveau durant leurs belles années. A titre d’exemple, Tony Parker, qui a passé 16 ans sous l’uniforme silver & black, n’a pas connu une seule défaite à domicile contre Washington. Une domination qui laisse rêveur.
Avant que Bradley Beal, Kristaps Porzingis et consorts ne viennent s’emparer de Fort Alamo dans la nuit de lundi à mardi, la dernière victoire de Washington avait été permise par Mitch Richmond, auteur de 31 points face à un jeune Tim Duncan. David Robinson, Juwan Howard, ou encore Jaren Jackson, père de Jaren Jackson Jr, étaient notamment sur le parquet. Une toute autre époque.
Si l’accomplissement des Wizards est anecdotique, les Spurs sont eux désormais habitués à subir ce genre de désagréments. La patience des fans est néanmoins renforcée par les belles promesses que laisse entrevoir Jeremy Sochan, Keldon Johnson et cette jeune escouade que Pop apprécie particulièrement. Et puis, évidemment, l’arrivée prochaine de Victor Wembanyama nourrit quelques rêves…
Les Spurs n’ont plus rien d’effrayant pour leurs adversaires, mais cette série de plus de 23 ans renvoie aux heures les plus glorieuses de la franchise, autour de Tony Parker, Manu Ginobili et Tim Duncan. Une domination sans partage, qui n’est pas près d’être répliquée…
