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Cette saison, les Nuggets ont été incroyables. De la plus grosse star jusqu’au moins connu des role players, tout le monde a tenu son rang pour emmener l’équipe jusqu’à un sacre aussi clinquant que mérité. Pourtant, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, Steve Kerr considère que Nikola Jokic n’est pas la tête d’affiche de Denver dans la série contre Miami. Explications.
Que ça soit pendant la saison régulière ou pendant les playoffs, les Nuggets ont été quasiment parfaits de A à Z. Articulés par Michael Malone, l’effectif de Denver est tout simplement arrivé à maturité, et des deux côtés du terrain. Même le génie tactique d’Erik Spoelstra et l’éternelle confiance de Jimmy Butler n’ont rien pu faire pour sauver le Heat de Jokic and co, sacrés champions sans l’ombre d’un doute.
Intéressante à défaut d’avoir toujours été serrée, cette finale a évidemment suscité de nombreuses réactions, et notamment du côté d’un certain Steve Kerr, qui a évidemment gardé un oeil attentif sur ses rivaux de la conférence Ouest.
Le gros tacle de Steve Kerr pour Jokic !
Lorsque vous affrontez ces Nuggets-là, vous devez accepter de prendre des paniers. L’effectif regorge de joueurs capables de contrecarrer une excellente défense, et Nikola Jokic est le meilleur exemple de ce constat. Ainsi, certains coachs font le choix d’accepter la domination du Serbe pour se concentrer sur les autres joueurs, et c’est ce qu’a fait Erik Spoelstra selon Kerr, qui avait évoqué ce sujet aux côtés de Draymond Green dans son podcast avant le Game 2 :
Tu as parlé du fait que titulariser Kevin Love permettait à Jimmy Butler de défendre sur Jamal Murray. Je n’ai pas parlé à Erik Spoelstra mais pour moi, je vois bien le Heat d’être dit pendant des réunions : « Le leader des Nuggets, ce n’est pas Nikola Jokic, c’est Jamal Murray ». Si on prend du recul, on se dit évidemment que c’est Jokic qui est le leader.
Mais quand vous jouez cette équipe, vous devez réaliser que quoi qu’il arrive, il dominera, et ce peu importe ce que vous ferez. Donc on se dit que Murray est le leader et on décide que Murray est le gars que l’on va défendre. C’est pour ça que Love démarre, pour que Butler puisse défendre sur lui et ça a marché.
Le problème, c’est que même en adoptant cette approche, les Nuggets étaient tout simplement trop forts pour Miami. Jokic a été élu MVP des Finales à l’issue d’une série survolée, tandis que Jamal Murray a fait taire tous ses détracteurs en se montrant déterminant. Bref : qu’importe le leader, Denver était au-dessus.
Avec du recul, la stratégie pronée par Steve Kerr n’était pas la bonne pour contrecarrer les Nuggets. Une preuve supplémentaire de la supériorité des hommes de Mike Malone, que ni Spoelstra, ni Kerr, ni personne, n’étaient visiblement en mesure de stopper cette saison. Chapeau aux champions ç
