Après y avoir vécu, Jérôme Le Banner cash sur le Japon : « J’ai eu l’impression d’être…

Jérome Le Banner, la légende française du kickboxing
Karaté Bushido (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Aujourd’hui de retour en France, Jérôme Le Banner a vécu les heures les plus heureuses de sa carrière au Japon. Il se souvient d’ailleurs parfaitement de cette époque, et notamment du choc culturel qu’il a pu ressentir en posant sa valise pour la première fois au Pays du Soleil Levant.

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Jérôme Le Banner a beau être né au Havre, ce n’est pas forcément en France qu’il est le plus connu. Alors évidemment, le grand public est familier avec son nom et c’est bien normal avec son palmarès. Mais sa notoriété dans l’Hexagone est bien loin de ce qu’il a pu connaitre au Japon, car au Pays du Soleil Levant, il est presque considéré comme un demi-Dieu.

Il faut dire que c’est en Asie qu’il a écrit les plus belles pages de sa glorieuse carrière. « Geronimo » s’est notamment illustré au K-1, qui est peut-être la plus grande organisation de l’histoire du kick-boxing. S’il n’a jamais réussi à devenir champion malgré deux apparitions en finale, les fans se souviennent encore de son abnégation, valeur essentielle pour le peuple japonais. Par exemple, en 2002, il a continué à se battre malgré une fracture au bras, ce qui a renforcé sa légende.

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Jérome Le Banner explique l’origine de son surnom au Japon

Après y avoir vécu pendant quelques années, Jérôme Le Banner a tout de même décidé de revenir en France, où il est aujourd’hui interdit de combat. Il garde un bon souvenir de cette jeunesse à l’étranger, et dans un entretien accordé à France 3 Normandie en 2022, il a fait quelques grosses révélations à ce sujet. Le dépaysement a été total !



À un moment j’ai fait un beau combat, les Japonais ont écrit au magazine Karaté Bushido, et j’ai signé un contrat avec eux. Quand je suis arrivé au Japon, j’ai eu l’impression d’être dans le Club Dorothée mais en live. J’ai appris beaucoup des Japonais, je suis arrivé là-bas je n’avais que 20 ans. J’étais un enfant. C’est une façon de penser, d’agir face à l’inconnu.

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Et puis il y avait les fans aussi… Ce sont des vrais fans. Les gens qui aiment le sport dans ce pays vous donne envie de vous surpasser. En 2002 en finale du K-1, quand je me fais éclater le bras en mille morceaux, je me suis relevé trois fois. J’étais devenu le « Gaijin Samurai », le samouraï étranger, alors ils m’ont appelé « Bancho ».

Avec son 1m90 et ses près de 120 kilos, Jérôme Le Banner ne passait pas inaperçu parmi les Japonais, et en plus de cela il était une immense célébrité dans le monde du sport. S’il garde d’excellents souvenirs de son passage asiatique, il a tout de même dû rentrer en France pour échapper aux attroupements qu’il provoquait à chaque sortie dans les rues de Tokyo. C’est une légende comme il n’en existe plus réellement.

Jérôme Le Banner est arrivé au Japon en tant que jeune homme, il est reparti en légende absolue dans le monde du sport. Il doit garder de merveilleux souvenirs de cette époque où sa notoriété dépassait largement le ring.

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