NBA – Après le snob de Wemby, Jacques Monclar sans détour : « Ce n’est pas…

L'ancien entraineur français Jacques Monclar (gauche) et la jeune star NBA des San Antonio Spurs Victor Wembanyama (droite)
beIN Sports (DR) / NBA (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Malgré des débuts prometteurs sur les parquets NBA, Victor Wembanyama n’a pas été récompensé par la ligue après le premier mois de sa saison rookie. Un choix qui a fait réagir en France, et notamment Jacques Monclar sur le plateau de NBA Extra.

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D’un point de vue purement statistique, il fait office de leader dans plusieurs catégories notables parmi les rookies. Victor Wembanyama affiche en effet la meilleure moyenne de sa classe au niveau du scoring (19.3 points), du rebond (9.7), du contre (2.7) et de l’interception (1.3). De quoi laisser penser qu’il réalise des premiers pas encourageants outre-Atlantique et qu’il figure en bonne position pour être élu Rookie de l’Année.

Cependant, il n’apparait pas comme le seul novice très en vue jusqu’ici. Du côté d’Oklahoma City, Chet Holmgren s’est lui aussi montré très à son avantage sur ses premiers matchs en NBA. Ses belles moyennes de 17.6 points, 8.0 rebonds et 2.2 contres par match permettent qui plus est à sa franchise (13-6) de jouer les premiers rôles à l’Ouest. Une donnée qui a sans doute pesé lourd dans le récent choix de la ligue.

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Jacques Monclar cash sur l’attribution du Rookie du Mois

Comme chaque année, la NBA attend le début du mois de décembre pour attribuer ses premières récompenses mensuelles. Celle de Rookie du Mois de la conférence Ouest a ainsi été décernée… à Holmgren, ce qui a fait débat aux États-Unis, mais aussi en France. Invité à s’exprimer sur le snob réservé à Wembanyama dans NBA Extra, Jacques Monclar n’y a pour sa part pas accordé beaucoup d’importance :



Victor a deux ans de moins que Chet Holmgren, donc il y a aussi une logique. Et puis j’ai toujours dit que s’il n’est pas élu Rookie de l’Année, je m’en fiche un peu. Ce n’est pas quelque chose qui me concerne. Le plus important, c’est qu’il arrive à faire en sorte que son équipe gagne quelques matchs. Je ne dis pas d’en gagner 30 ni 25, mais au moins de faire aussi bien que l’an dernier où ils en avaient gagné 22.

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Après, bien évidemment que le pourcentage n’est pas admissible. 43% contre 53% (pour Holmgren) à 2 points, la messe est dite ! Sans parler des 27% à 3 points.

S’il justifie cette décision par l’adresse médiocre de Wemby, mais aussi par les résultats collectifs de Holmgren et du Thunder, Jacques Monclar n’oublie pas de pointer du doigt la différence de contexte entre les deux jeunes talents :

Il y a un jeu collectif à OKC tandis que — désolé de dire ça d’une équipe coachée par Gregg Popovich — il n’y a rien à San Antonio, hormis quelques ballons au-dessus de la défense et 2-3 autres trucs. Rien de référent. (…) Holmgren, lui, est tenu de jouer propre en permanence. Et puis il est « caviardisé ». Quand vous avez Shai Gilgeous-Alexander, c’est quand même mieux que Jeremy Sochan pour mener le jeu.

Pour Jacques Monclar, Victor Wembanyama n’a pas grand intérêt à s’attarder sur le titre de Rookie du Mois qui vient de lui échapper. Mieux vaudrait en effet pour lui se concentrer sur le jeu et la réussite de son équipe, qui en a bien besoin actuellement.

Déclarations Les Français (NBA) NBA 24/24 San Antonio Spurs Victor Wembanyama

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