À 28 ans, Marine Johannès se livre : « J’étais en famille d’accueil, c’était…

Marine Johannès avec le maillot de l'ASVEL féminin
Skweek (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Marine Johannès est sans doute la basketteuse la plus populaire de France en ce moment, ce qui s’explique par des prestations assez impressionnantes sur les parquets. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle est aussi une femme touchante. Cette histoire illustre bien les sacrifices des grands athlètes.

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Marine Johannès est capable de le prouver à chaque fois qu’elle pose le pied sur un parquet : elle est une immense joueuse de basket. D’après Tony Parker, elle est même la joueuse qui pourrait permettre de démocratiser le sport féminin en France, c’est dire l’influence que lui accorde son président. En même temps, comment ne pas être d’accord quand on la voit dans ses oeuvres.

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Marine Johannès honnête sur ses débuts dans le basket

Mais attention, avant d’arriver en équipe de France, avant d’être la tête d’affiche d’un projet aussi ambitieux que celui de l’ASVEL, avant d’être une arrière convoitée en WNBA, Marine Johannès a dû faire pas mal de sacrifices. Elle a quitté le cocon familial à seulement 15 ans pour poursuivre son rêve, et si l’on en croit ses mots dans le podcast « Capitaine de ta vie », ce n’était pas simple :



Quand je suis partie pour le basket j’avais 15 ans, et en plus j’étais en famille d’accueil. Je n’étais pas officiellement au centre de formation de Mondeville. Comme j’étais de la région tout a été fait en dernière minute. Ma première année en famille d’accueil n’a pas été facile, parce que t’es ni avec tes parents, ni avec ton équipe. Pour moi c’était difficile.

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De base le simple fait de partir de chez mes parents était une épreuve. Je ne voulais pas faire les déplacements, je ne voulais pas faire les stages, je ne voulais pas faire les tournois. Au final j’ai été un peu poussée par le club, et j’ai toujours été soutenue. Au fond de moi je savais que c’était pour une bonne cause, parce que dès que j’ai commencé le basket je savais que c’est ce que je voulais faire, et il fallait passer par cette étape.

Comme de nombreux adolescents qui décident de se lancer à fond dans le sport, Marine Johannès a été obligée de quitter sa famille pour intégrer une structure plus apte à développer son talent. Mais avant de rejoindre pleinement le centre de formation de Mondeville, elle a dû passer par une famille d’accueil, ce qui reste visiblement comme une épreuve. Pour atteindre les sommets il faut un mental d’acier, en voici une nouvelle preuve.

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Derrière les athlètes qui nous font rêver avec leurs performances, il y a des personnes avec une histoire, souvent faite de hauts et de bas. Et si Marine Johannès a accompli son rêve, d’autres n’ont sans doute pas eu cette chance…

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