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Par Mathieu S. | Rédacteur NBA
Déjà considéré comme le favori pour le titre de rookie de l’année, Victor Wembanyama pourrait réaliser un coup double avec le DPOY, devant Rudy Gobert ou Anthony Davis. Un ancien trouve même que ça serait normal.
La fin de saison régulière approche et il sera bientôt l’heure pour les journalistes de voter pour les trophées individuels. Si le rookie de l’année est désormais une évidence, ce n’est pas le cas du DPOY, ou même du MVP. La concurrence existe et les votants devront faire un choix. Pour le défenseur de l’année, Rudy Gobert semble avoir une longueur d’avance, mais certains commencent à changer d’avis.
En coulisses, il se dit que quelques personnes ont déjà prévu de voter Wembanyama en numéro 1. Ça ne veut pas dire que ça sera suffisant pour faire mieux que Gobert, mais l’impact du Français aux Spurs a été noté ces derniers mois. Le fait est que Wemby change la donne, à l’image de ses 3.5 contres, ou parce que l’intéressé possède l’un des meilleurs defensives ratings de la NBA.
Wembanyama bientôt DPOY ?
Ça serait évidemment un exploit, bien que le bilan des Spurs ne joue pas en sa faveur. Cela mérite donc de soulever une question : faut-il pénaliser Wembanyama pour le rendement de ses autres coéquipiers, surtout quand il est sur le banc ? Illogique pour beaucoup. C’est le cas de l’ancien joueur Dennis Scott, qui donne son avis sur NBA TV.
Dennis Scott sur Victor Wembanyama en DPOY : « Pour toutes les personnes ayant un vote, écoutez bien. Ce n’est pas la faute de Wembanyama si les Spurs sont mauvais. Ce n’est pas sa faute s’il est le premier choix de la draft, mais il est tellement fort. Donc pourquoi est-ce qu’on le pénalise pour avoir seulement 18 victoires ? »
« Rudy Gobert ne pourrait pas marquer du tout s’il était ouvert toute la soirée, mais il sait défendre. Mais il est dans une équipe qui gagne et qui a des super-héros, dont Ant-Man (Anthony Edwards). (…) Je comprends que gagner est important, mais ne pénalisez par Wemby pour ses efforts et parce qu’il joue correctement tous les soirs… dans une mauvaise équipe. Tout n’est pas de sa faute. »
Il y a évidemment des arguments intéressants ici, y compris le fait que le bilan ne devrait peut-être pas être aussi important concernant le trophée de défenseur de l’année. Rudy Gobert n’est certainement pas le seul responsable du bilan des Wolves, tout comme Wembanyama ne peut pas être le seul à blâmer pour ce bilan collectif aux Spurs.
Pour Dennis Scott, Victor Wembanyama mérite le titre de défenseur de l’année, et peu importe le bilan des Spurs. Difficile d’en vouloir au Français dans ce contexte, surtout quand les statistiques vont clairement dans son sens.
