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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Ces derniers temps, on ne peut pas dire que les médias et anciens joueurs NBA se montrent friands de compliments envers les Européens. Légende du basket-ball féminin, Breanna Stewart a cependant remis les pendules à l’heure auprès de la First Team.
Les Américains auraient-ils du mal à se faire à l’émergence des joueurs Européens ? On peut sérieusement se poser la question au vu des débats récents. Aucun basketteur US n’a été élu MVP depuis 2019 et cette saison ne devrait pas déroger à la règle. Des stars comme Nikola Jokic, Luka Doncic ou Shai Gilgeous-Alexander dominent la scène tandis que « the next big thing » est français en la personne de Victor Wembanyama.
Autrement dit, le basket-ball estampillé FIBA n’a jamais été aussi fort outre-Atlantique… mais paradoxalement, les critiques venant du camp US se font de plus en plus acerbes. Entre Paul Pierce qui affirme que les joueurs européens sont tous considérés comme softs et Gilbert Arenas qui va jusqu’à réclamer leur bannissement de la NBA, on entend régulièrement des prises de position totalement lunaires.
Breanna Stewart défend cash les joueurs européens
Fort heureusement et même si Jokic & co. n’ont pas plus besoin que ça de soutien pour cartonner, certaines grandes figures américaines continuent de les soutenir. Double championne WNBA et double MVP de saison régulière, Breanna Stewart a notamment sèchement répondu aux critiques en interview avec la First Team :
Je pense que c’est facile d’avoir ce genre d’avis quand tu ne sais rien. Vous voyez ce que je veux dire ? Mais pour ceux qui ont joué en Europe, ils savent ce qu’il en est. Ils savent à quel point le Final Four de l’Euroleague est dur et qu’il représente énormément de choses. J’ai toujours aimé jouer en Europe, de pouvoir jouer avec et contre des joueuses que je n’aurais pas croisé autrement.
Car oui, Stewart est plutôt bien placée pour parler de l’Europe étant donné qu’elle y a également connu du succès. Pour rappel, elle a passé trois saisons au sein du championnat russe entre 2018 et 2021, d’abord à Koursk puis à Iekaterinbourg. De quoi lui permettre de soulever un titre national en 2020 et aussi de remporter l’Euroleague et d’en être élue MVP du Final Four un an plus tard.
Non seulement ça, mais « Stewie » a également eu l’occasion de frquenter une certaine Marine Johannès la saison dernière, puisqu’elle portait également les couleurs du New York Liberty. Impossible pour elle de passer à côté de l’engouement que suscitait la jeune Tricolore ni des performances spectaculaires qu’elle a pu livrer dans la Grosse Pomme. Autant dire qu’elle n’éprouve pas le moindre doute quant au Vieux Continent.
Breanna Stewart a connu les batailles en Euroleague et a côtoyé certaines des plus grandes stars européennes. Autrement dit, elle sait parfaitement de quoi elle parle… ce qui n’est pas forcément le cas de quelques gros noms américains se montrant critiques.
