Un proche du Splendid balance sur l’attitude de Coluche avec Josiane Balasko (74 ans) : « Pas un…

Coluche et Josiane Balasko
INA (DR) / France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Personnage unique en son genre, Coluche a laissé un vide immense auprès de ses proches et de tous les Français lors de sa tragique disparition en 1986. Longtemps ami avec les membres du Splendid, il aurait toutefois adopté un comportement parfois « limite » avec Josiane Balasko. C’est en tout cas ce qu’a expliqué Jean-Marie Poiré.

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« Pour avoir du génie, faut être mort, pour avoir du talent, faut être vieux, et quand on est jeune, on est des cons ». La phrase est signée Coluche, et fort malheureusement, elle s’est vite appliquée à lui. Décédé à seulement 41 ans, l’humoriste et acteur est célébré par toutes les générations depuis de longues décennies. À tel point qu’on en oublierait presque qu’il peut être critiqué… ce qu’a allègrement fait un certain Jean-Marie Poiré.

Jean-Marie Poiré pas fan du comportement de Coluche

Récemment de passage dans l’émission « Quelle Epoque », l’ami du Splendid et réalisateur de films comme « Papy fait de la résistance » ou « Le Père Noël est une ordure » ne s’est pas montré particulièrement élogieux sur Michel Colucci l’homme, celui qui se cachait derrière Coluche l’artiste. Il a notamment pris pour exemple l’attitude de la star avec Josiane Balasko il y a de longues années :

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J’ai trouvé que Coluche était un homme d’un talent fou, très très drôle, très brillant, mais extrêmement antipathique dans la vie, en tout cas avec moi. J’avais fait un film avec Balasko qui s’appelait « Les hommes préfèrent les grosses », on l’a invité à une projection, on a dit qu’on dînait après, et il ne lui a pas fait un compliment. Mais pas un mot ! Alors qu’ils étaient soi-disant très amis.



De son côté, Balasko, qui n’a jamais commenté cet incident, garde globalement un souvenir ému du fondateur des Restos du Coeur. Et si elle ne nie pas certaines prises de bec avec lui, elle retient aussi tout ce qu’il lui a apporté, comme expliqué à Thierry Klifa en 2001 :

Coluche a été une rencontre décisive dans ma carrière et dans ma vie. Il est venu voir mon spectacle « La pipelette ne pipa plus » pour me proposer de faire Ginette Lacaze. On était béats devant lui, parce que c’était un comique rare. Il avait un vrai caractère de cochon. Et d’ailleurs nos rapports étaient parfois difficiles.

Nous avons commencé dans les mêmes lieux, on a souvent travaillé ensemble, donc on m’avait très vite rebaptisée la petite sœur de Coluche. Ça me faisait chier. Je voulais être moi et n’être la sœur de personne. C’est pour ça que je me suis fait refaire le pif… C’était difficile d’être le double de Michel.

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Nous avons eu de « grosses fâcheries » parce que c’était un chef de bande et je n’étais pas une courtisane. Non, je ne suis pas une courtisane ! Je voulais bien être l’amie de Coluche, mais je ne voulais pas faire partie de la bande. J’avais ma bande, qui était… moi toute seule. C’est pour ça que parfois on se fâchait, pour ça aussi qu’il m’estimait…

Quand il est mort, c’est un peu de ma jeunesse qui est partie avec lui. C’était vraiment une lumière qui s’éteignait. Et depuis personne n’a jamais rallumé la lumière. Elle est toujours éteinte… Il m’a appris à dire la vérité et ce que je pense au moment où je le pense. Et surtout à ne pas prendre de gants avec les gens qui font chier.

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Les relations pouvaient parfois être explosives avec Coluche, qui n’était pas toujours exempt de tout reproche, notamment durant ses périodes d’addiction. Mais au global, tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer se souviennent surtout de sa gentillesse et des leçons de vie qu’il dispensait, volontairement ou non. Et aujourd’hui, c’est bien cela que Josiane Balasko veut retenir.

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