NBA – « Il n’a pas accepté qu’on le bizute, du coup on a rempli sa voiture avec…

NBA Bonzi Wells
SHOWTIME (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

S’il a aujourd’hui disparu, le bizutage des rookies était encore monnaie courante durant le début des années 2000. Ancien joueur de la grande ligue, Bonzi Wells se rappelle comment il avait puni un rookie qui avait arrêté de « servir » ses coéquipiers.

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Ces derniers mois, la NCAA a été le théâtre de certaines affaires de bizutage assez sombres. On comprend d’autant plus pourquoi la NBA, dans le but de s’ouvrir à un plus large public, a fait officiellement disparaître cette coutume au sein des vestiaires NBA. Les jeunes joueurs recevaient ainsi parfois un accueil très particulier de la part de leurs vétérans, à peine sortis de l’université.

Cela étant dit, il arrivait souvent que les tâches qui leur étaient imposées consistent à porter des sacs à dos pour toute l’équipe ou apporter de la nourriture aux autres joueurs. C’était d’ailleurs cette seconde variante qui était appliquée chez les Grizzlies durant la campagne 2003-04, dont faisait partie Bonzi Wells. L’ancien guard a partagé une anecdote finalement plutôt amusante à ce sujet, sur le podcast de Rasheed Wallace.

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Quand Bonzi Wells se vengeait d’un rookie récalcitrant

Je venait d’être tradé transféré à Memphis, et mon rookie c’était Dahntay Jones… Alors Dante, on lui a dit : « Rookie, tous les matins, assure-toi de nous apporter des beignets de chez Krispy Kreme. Tu en ramènes trois douzaines… Et dans l’avion, assure-toi d’aller chercher 50 ailes de poulet chez Popeye’s. À chaque match à l’extérieur, tu as intérêt à les avoir. »



Après environ 10 matchs dans la saison, il commence doucement à obtenir du temps de jeu et d’un coup, il se met à ne plus respecter les ordres. De trois douzaines de donuts, on est passé à une douzaine. Il a fini par ne plus nous les apporter, et puis il a fait pareil avec le poulet frit donc on s’est mis à le regarder de travers.

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Alors quand il s’est payé une nouvelle BMW, genre flambant neuve, j’ai dit au responsable équipementier : « Je te file 100 dollars pour que tu me rapportes ses clés de voiture. » On a ouvert le toit de sa voiture et on l’a remplie avec plein de paquets de popcorn. Plus tard j’arrive avec lui près de la voiture et quand il l’a ouverte… c’était une voiture neuve, sa première depuis qu’il était dans la ligue.

Il voulait me tuer mais j’ai ri tellement fort, je me suis senti bien en le faisant parce que je suis son aîné et que j’étais censé le faire, parce qu’il ne faisait pas ce que l’on attendait des rookies. Mais mec, à chaque fois on se croise, on parle de cette histoire de popcorn. Il m’a dit : « Je viens de me débarrasser de la voiture, il y a quelques années. Elle sentait encore le popcorn. »

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Dahntay Jones n’a pas voulu se plier longtemps aux exigences des vétérans des Grizzlies et malheureusement pour lui, ça s’est payé cash. Cela étant dit, son cas de bizutage reste plutôt bon enfant comparé à d’autres mésaventures de vestiaire…

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