Par Joël Pütz | Journaliste sportif
S’il n’est plus le sélectionneur de l’Équipe de France, Vincent Collet officie désormais comme consultant auprès des Cleveland Cavaliers en NBA. Interrogé par RMC Sport récemment, le célèbre coach est d’ailleurs revenu sur son accueil dans l’Ohio.
15 ans après avoir repris les rênes de l’Équipe de France, Vincent Collet a vu une page de sa carrière se tourner cet été. Vice-champion olympique avec les Bleus pour la deuxième fois consécutive, l’ancien entraîneur de la SIG a cependant laissé sa place à Frédéric Fauthoux alors que la FFBB lui a offert un poste de consultant pour le DTN.
Sans grande surprise, le tacticien n’en avait cependant pas encore terminé avec le travail depuis le banc. Les rumeurs allaient d’ailleurs bon train autour de lui ces dernières semaines, y compris du côté de la NBA. Certains le voyaient même rejoindre le staff de Gregg Popovich aux Spurs alors que Collet avait été le mentor de Victor Wembanyama, quand le Rookie de l’Année 2024 portait encore les couleurs des Mets.
Vincent Collet satisfait par son rôle aux Cavaliers
À la place cependant, c’est Cleveland qui s’est attiré les services du vétéran. Pas un hasard puisque le nouveau coach Kenny Atkinson était l’assistant de Collet avec les Bleus, y compris aux JO de Paris. L’Américain a donc choisi de l’ajouter à son staff dans un rôle de consultant, sur lequel le Tricolore est revenu auprès de RMC Sport :
En fait c’est un lien direct avec le coach principal Kenny Atkinson. Ça consiste principalement à voir tous les matchs disputés par les Cavs, et à lui donner mes commentaires et mes ressentis. Et entre deux, je vais aussi y aller une semaine par mois en général, pour partager davantage et échanger sur les matchs et sur le jeu en général. Je l’ai déjà fait pendant une dizaine de jours pendant la pré-saison.
Je n’interviendrai pas en direct lors de séances d’entraînement, à priori. Quand j’y suis allé, j’étais un peu traité comme un assistant : j’étais intégré aux rassemblements et aux discussions pour construire les séances d’entraînement. J’y assistais mais je n’intervenais pas. Je suis au bord du terrain, mais sans intervenir… C’est une intervention globale, sur tous les aspects du jeu. Même si potentiellement, c’est peut-être en défense où j’aurais le plus à partager.
La bonne nouvelle pour Collet, c’est qu’il ne débarque pas dans une équipe sans ambitions et qui navigue dans le ventre mou de la ligue. Au contraire, Cleveland veut jouer les premiers rôles à l’Est avec des joueurs comme Donovan Mitchell, Darius Garland ou encore Evan Mobley qui disposent d’un sacré talent. Il s’agit donc d’une jolie porte d’entrée pour l’ancien sélectionneur… avant de peut-être monter en grade.
Sans forcément vraiment être au contact des joueurs des Cavaliers, Vincent Collet va pouvoir distiller quelques conseils à Kenny Atkinson au cours de la saison à venir. Quant à savoir s’il sera un jour assistant à plein temps en NBA, l’avenir nous le dira…