Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif
L’intersaison devrait nous permettre d’en savoir plus sur le licenciement surprise de Michael Malone à l’approche des playoffs. Ce qui semble assez clair dans les dernières déclarations de l’entraîneur, c’est qu’il l’a encore en travers de la gorge.
Les Nuggets, parce qu’ils comptent Nikola Jokic dans leur effectif, se doivent d’être ambitieux et de viser le titre chaque saison. C’était évidemment le cas ces dernières semaines, ce qui rend la décision des propriétaires encore plus dingue. Quelques jours seulement avant le début des playoffs, ils ont décidé de licencier Michael Malone, en place depuis 10 ans sur le banc.
La bonne nouvelle pour ce dernier, c’est qu’il n’a pas mis longtemps à retrouver du boulot dans le milieu. Il n’a pas repris un banc avec l’espoir de décrocher une seconde bague, il s’est plutôt engagé dans un rôle de consultant sur ESPN. Ce mardi, il était donc dans l’Oklahoma pour suivre le premier match de la finale de conférence entre le Thunder et les Timberwolves.
Michael Malone énervé contre Nikola Jokic ?
Il a forcément été impressionné par la démonstration des locaux et cette large victoire 114-88, et il a d’ailleurs mis l’accent dessus après le buzzer final. L’ancien entraîneur des Nuggets a notamment complimenté Shai Gilgeous-Alexander et ses 31 points, 9 passes décisives et 5 rebonds, avec des mots qui peuvent être perçus comme des tacles en direction du Joker :
"[Shai] showed why he's the MVP."
— Underdog (@Underdog) May 21, 2025
Mike Malone, former coach of the Denver Nuggets, calls SGA the MVP 👀 pic.twitter.com/v8J4m4QOil
Shai nous a montré pourquoi il était le MVP.
Michael Malone a passé une bonne partie de la saison avec Nikola Jokic, il l’a vu tourner en triple-double de moyenne, il sait à quel point l’effectif des Nuggets était déséquilibré. S’il y a bien un homme qui connait la valeur et l’importance du Joker, c’est lui. Et pourtant, ce mardi, il a clairement donné son vote à Shai Gilgeous-Alexander, qui peut être considéré comme un rival.
Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui voient ces mots comme une attaque directe envers un joueur qui ne s’est pas forcément battu pour lui permettre de conserver son poste. C’est par exemple le cas du réputé Kevin O’Connor, l’un des analystes les plus respectés du milieu :
C’est impossible de voir cette déclaration comme autre chose qu’un tacle à Jokic.