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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le simple tweet d’un mot peut parfois suffire à faire trembler toute la NBA. Et lorsqu’il s’agit de LeBron James, chaque message public est scruté, disséqué, interprété. Sa dernière réaction sur Twitter à la promotion d’un proche à Cleveland n’a pas échappé à cette règle, relançant aussitôt les rumeurs d’un éventuel retour dans l’Ohio.
Le timing n’est pas anodin : alors que les Lakers viennent d’entamer un été incertain et que l’avenir de LeBron James reste en partie flou, les Cavaliers confirment leur stabilité en interne. À la tête du projet depuis plusieurs années, Koby Altman vient de signer une prolongation jusqu’en 2030, tout comme Mike Gansey et Brandon Weems, les deux autres piliers du front office.
« Le président des Cavaliers Koby Altman – l’architecte d’un prétendant au titre en pleine ascension – a signé une prolongation de contrat jusqu’en 2029-2030 », a rapporté Shams Charania, ajoutant que l’ensemble du front office a été récompensé pour l’éclosion d’une équipe qui a terminé première de la conférence Est.
Une réaction qui vaut bien plus qu’un simple message
C’est précisément à cette occasion que LeBron James a publié un message à la fois sobre et lourd de sens, saluant la promotion de Brandon Weems, un ami d’enfance et haut dirigeant des Cavs : « YESSIR !!! Félicitations à mon frère B. Weems !! Super fier de toi mec 🙌🏾🙌🏾🙌🏾🙌🏾🙌🏾🙌🏾🙌🏾🙏🏾🤎 ». Une publication qui, au-delà de l’émotion sincère, tombe au moment où les Cavs auraient approché son agent Rich Paul, selon plusieurs sources.
Alors que la probabilité d’un trade reste faible, un éventuel buyout en cours de saison pourrait ouvrir la porte à un retour de LeBron à Cleveland. L’idée d’un dernier chapitre dans sa ville natale, au sein d’une équipe jeune, compétitive et dirigée par un cercle de proches, n’a jamais semblé aussi réaliste.
Même si James est toujours sous contrat avec les Lakers, il a prouvé par le passé qu’il sait maîtriser le récit de sa carrière. Ce message, publié sans mention directe des Cavaliers, joue avec les codes habituels du King : dire beaucoup sans jamais tout dire, entretenir la possibilité sans s’engager.
À 40 ans, LeBron n’a plus rien à prouver. Mais s’il devait écrire un dernier acte à la hauteur de sa légende, Cleveland, ses racines, son entourage et cette nouvelle dynamique sportive pourraient bien fournir le décor idéal.
