NBA – Destiné à rejoindre la NBA, LeBron James avoue : « En classe, j’étais comme ça »

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

LeBron James, grâce à ses qualités hors du commun, a rapidement compris qu’il n’aurait pas besoin de faire de longues études pour quitter Akron et s’offrir une vie meilleure. Alors quel élève était-il en classe ? Il vient de donner la réponse.

Né dans un foyer monoparental et dans une ville aussi difficile qu’Akron, LeBron James n’est pas parti avec les meilleures chances dans la vie. Heureusement pour lui et sa famille, il a hérité d’un talent hors du commun qui lui a permis de s’en sortir assez rapidement. Dès l’adolescence, grâce à son physique, le « Chosen One » savait qu’il finirait en NBA ou en NFL.

Entre les différents camps d’entraînement, ses séances individuelles et les tournois aux quatre coins des États-Unis, LeBron ne devait pas accorder la plus grande importance à l’école, puisqu’il savait que son avenir ne passerait pas par l’éducation. D’ailleurs, il n’est même pas passé par la case université comme les autres légendes de la balle orange, il a rejoint le monde professionnel directement après le lycée.

LeBron James, le blagueur de la classe au lycée

Une question peut donc légitimement se poser au sujet du King : quel type d’élève était-il en classe ? Connu dans tout le pays, courtisé par les plus grandes marques, destiné à être un multi-millionnaire, il aurait pu faire preuve d’une insolence assez dingue envers ses camarades et ses professeurs. Il a pris la parole dans le dernier épisode de son podcast « Mind The Game » :

À l’école, j’étais le clown de ma classe, celui qui faisait toujours des blagues. Je pense que je n’ai pas vraiment changé à ce niveau, mes proches savent que j’aime rire. Je pense que c’est de là que je tire ma voix. Quand j’ai commencé à faire du sport, mes entraîneurs m’ont dit que je devais me servir de cette personnalité pour le bien de l’équipe. Je devais aider mes coéquipiers plus timides à s’intégrer et à prendre confiance.

Quand je suis arrivé au lycée, mes entraîneurs me disaient que ma plus grande qualité, au-delà de ce que je savais faire avec le ballon, c’était ma voix. J’avais la capacité d’annoncer les systèmes des adversaires avant qu’ils ne les mettent en place, d’organiser l’attaque. C’est une chose que j’ai gardée avec moi de ma première à ma dernière année de lycée. J’ai toujours commandé. J’ai seulement changé pour ma première saison en NBA, où je devais digérer ce nouvel environnement.

Dès son plus jeune âge, LeBron James a eu une personnalité rayonnante et l’envie de rigoler avec l’ensemble de ses camarades. Ses entraîneurs ont vu cela comme une grande qualité, et ils lui ont demandé de se servir de son humour pour mettre ses partenaires à l’aise dans le groupe. C’est une leçon qu’il a conservée jusqu’en NBA, ceux qui ont partagé le vestiaire avec lui le confirment.