Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Sur le papier, l’été des Lakers a de quoi rassurer les fans. Avec les arrivées de Marcus Smart et Deandre Ayton, la franchise a renforcé deux secteurs clés : la défense extérieure et la présence dans la raquette. Pourtant, certains observateurs appellent à la prudence et rappellent que tout dépendra de la version des joueurs que l’on verra cette saison.
Marcus Smart reste un défenseur d’élite, ancien DPOY, mais il n’a pas connu une saison complète depuis deux ans. Quant à Deandre Ayton, malgré son talent indiscutable, sa motivation et sa constance ont souvent été remises en question. Ces deux éléments suffisent à semer le doute, malgré l’enthousiasme initial du côté des Lakers.
« Le risque, c’est que Smart n’a pas été en bonne santé ces deux dernières années et qu’Ayton a toujours suscité des inquiétudes sur son implication. Si vous avez la meilleure version d’eux, vous êtes bien. Mais ils étaient disponibles à ce prix-là parce que rien n’est garanti », a souligné Sam Quinn, mettant en lumière l’ambivalence du choix.
Des recrues attractives, mais à quel prix ?
Les Lakers ont en effet profité d’un contexte favorable pour s’attacher les services de deux noms reconnus sans céder leurs principaux atouts. Mais les incertitudes sur la fiabilité des deux joueurs ne doivent pas être ignorées, surtout dans une conférence Ouest plus dense que jamais.
Ayton, capable de dominer lorsqu’il est motivé, devra prouver qu’il peut s’investir durablement dans un projet ambitieux. Quant à Smart, son impact est évident quand il est en pleine possession de ses moyens physiques — ce qui n’a plus été le cas depuis un moment.
LeBron James et Luka Dončić auront besoin de partenaires fiables pour espérer aller loin. Et si Smart et Ayton répondent présent, ce duo de recrues pourrait faire la différence. Mais dans le cas contraire, la marche vers le titre pourrait s’avérer plus compliquée que prévu.
Alors que les attentes sont immenses autour de cette nouvelle version des Lakers, le vrai test viendra sur le terrain. Les noms ne suffiront pas : seul leur rendement concret pourra faire taire les doutes. Un risque, mais qui semble plutôt logique sur le papier.