puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Quatre ans après le sacre des Lakers dans la bulle d’Orlando, le titre de 2020 continue de diviser. Alors que cette victoire reste célébrée par les fans de Los Angeles, certains observateurs n’ont toujours pas digéré les conditions exceptionnelles dans lesquelles elle a été remportée. Daryl Morey, dirigeant influent de la NBA, vient d’ajouter une nouvelle couche au débat.
Dans une interview accordée à Joe Vardon, le président des Philadelphia 76ers a affirmé que de nombreux acteurs de la ligue considéraient ce titre comme moins légitime. Selon lui, la nature unique de la saison interrompue par la pandémie et reprise dans un huis clos complet dévalorise cette victoire des Lakers par rapport aux autres sacres NBA.
« Si les Rockets avaient gagné le titre, je l’aurais célébré pleinement en sachant l’effort immense qu’il a fallu fournir. Mais toutes les personnes à qui je parle en privé dans la ligue s’accordent à dire que ce n’est pas vraiment un vrai championnat. Le vrai héritage de la bulle, c’est la fierté de voir la NBA avoir bien géré la crise, même si le champion restera toujours associé à un astérisque », a-t-il déclaré.
Une déclaration qui ne manquera pas de faire réagir
Ce jugement tranché risque évidemment de faire grincer des dents du côté de L.A., où la franchise continue de revendiquer pleinement son 17e titre NBA. Le contexte inédit de cette saison a certes bouleversé les repères, mais le niveau d’intensité observé dans la bulle a également été salué par de nombreux analystes à l’époque.
Pour Morey, il ne s’agit pas d’une attaque directe contre LeBron James ou les Lakers, mais plutôt d’une mise en perspective de cette édition si particulière. Cela n’empêche pas ce genre de propos d’alimenter les discussions sur la valeur des titres NBA et les critères qui permettent d’en juger la légitimité.
À noter que d’autres joueurs ou dirigeants avaient déjà exprimé des réticences similaires dans le passé, sans toutefois aller aussi loin que Morey dans l’idée d’un « titre avec astérisque ». Son avis relance donc un débat qui semblait pourtant s’essouffler au fil des années.
Reste à voir si cette opinion partagée en coulisses aura un écho officiel dans la communication NBA ou si elle restera cantonnée aux confidences privées. Quoi qu’il en soit, ce genre de déclaration ne manque jamais de provoquer des remous dans une ligue où l’image compte autant que les résultats. Pas sûr que les fans des Angelinos apprécient.
