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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Derrière les rumeurs qui agitent la NBA cet été, un nom revient inlassablement : LeBron James. À 40 ans, la légende des Lakers continue de défier le temps, mais certains bruits laissent entendre qu’un changement de décor pourrait être envisagé. Pourtant, au milieu des spéculations, aucun signe concret ne laisse penser que la star soit réellement sur le départ.
Depuis l’arrivée de Luka Doncic à Los Angeles en février, l’équilibre de l’équipe a changé. Le rôle de visage incontesté de la franchise semble désormais partagé, et cela alimente forcément les discussions. Pour certains observateurs, cette cohabitation pourrait mener à une séparation. Mais d’autres estiment que la situation est plus stable qu’il n’y paraît, les deux parties n’ayant pas grand-chose à gagner dans une rupture immédiate.
Robert Horry, septuple champion NBA et voix respectée, a récemment livré son point de vue dans son podcast. Pour lui, l’idée d’un désengagement des Lakers envers LeBron ne tient pas : « Les gens doivent arrêter avec cette idée qu’ils veulent tourner la page. Si LeBron voulait partir, il aurait opté pour la sortie. Et ce n’est pas comme s’il avait besoin d’argent. Il serait simplement allé ailleurs », a-t-il expliqué, rappelant que la décision finale appartient avant tout au joueur.
Un marché bien plus limité qu’on ne le croit
Horry a également souligné un point souvent négligé : le marché pour un joueur du calibre de LeBron n’est pas aussi vaste qu’on pourrait l’imaginer. Son âge, bientôt 41 ans, freine les ambitions de nombreuses franchises qui préfèrent miser sur le long terme plutôt que tout bouleverser pour une ou deux saisons. L’ancien joueur estime que peu d’organisations seraient prêtes à sacrifier leur noyau dur pour un pari aussi court.
En réalité, peu d’équipes possèdent les atouts nécessaires pour orchestrer un tel échange. Celles qui en auraient la capacité devraient se résoudre à envoyer plusieurs de leurs meilleurs éléments, un scénario peu probable dans un contexte où la patience et la construction sur plusieurs années priment.
LeBron, de son côté, n’a pas montré publiquement de signe d’agacement ou d’envie de départ. Sa collaboration avec Doncic pourrait même être la clé pour viser un dernier titre, en profitant de l’explosion du Slovène tout en maximisant les dernières années de son immense carrière.
À ce stade, la piste la plus réaliste reste celle d’un LeBron finissant sa carrière en pourpre et or, avec l’ambition de décrocher une cinquième bague avant de tirer sa révérence. Mais en NBA, les équilibres peuvent se briser en un instant, et aucun scénario ne peut jamais être totalement écarté.
