Par Rédaction | Sport
Après plusieurs saisons ternes et une sortie discrète de Portland, peu imaginaient revoir Deandre Ayton à un tel niveau. Pourtant, le pivot bahaméen semble revivre sous le maillot des Lakers, où il enchaîne les performances solides depuis le début de la saison. Sa régularité inattendue intrigue, au point d’étonner les observateurs les plus aguerris, y compris Stephen A. Smith.
L’analyste d’ESPN, rarement avare de critiques, s’est montré abasourdi par la renaissance du joueur. Selon lui, Ayton est en train de prouver qu’il peut encore peser dans la ligue, après avoir été considéré comme fini à Portland. Sa moyenne de 17,5 points et 8 rebonds sur ses huit premiers matchs a surpris tout le monde, surtout dans un contexte où les Lakers ont dû composer sans LeBron James, Luka Doncic et Austin Reaves à plusieurs reprises.
« Je n’arrive pas à croire qu’il montre enfin qu’il a un pouls », a ironisé Stephen A. Smith. « Ce frère joue 31 minutes par match, avec 17,5 points et 8 rebonds. Deandre Ayton ? Je n’en reviens pas. Je ne dis pas que ça va durer, mais ils font tout ça sans LeBron James. C’est incroyable. »
Un pivot qui retrouve des couleurs sous JJ Redick
Ayton, longtemps jugé apathique et décevant, semble avoir trouvé la bonne formule sous la direction de JJ Redick. L’ancien premier choix de la Draft 2018, transféré à Portland avant d’être libéré, a profité de l’opportunité offerte par Los Angeles pour relancer sa carrière. Le coach des Lakers n’a pas caché son admiration face à l’investissement de son pivot. « Il a adhéré à son rôle et à ses coéquipiers. Il s’est sacrifié et joue dans un rythme très confortable. Il montre qu’il est un joueur qui aide à gagner », a déclaré Redick après la victoire contre San Antonio, où Ayton a signé 22 points et 10 rebonds.
Ce retour en grâce ne se limite pas à des chiffres flatteurs. Le Bahaméen impressionne également par son impact défensif et son efficacité, ayant dominé successivement Rudy Gobert, Domantas Sabonis et Victor Wembanyama. La régularité de ses prestations commence à rappeler le joueur dominant que les Suns espéraient au moment de le drafter en 2018.
Pour Stephen A. Smith, la résurrection d’Ayton n’est pas seulement une bonne nouvelle pour les Lakers, mais un message envoyé à toute la ligue. Il y voit la preuve qu’un environnement stable et un encadrement exigeant peuvent transformer un joueur souvent critiqué pour son manque d’intensité.
Certains restent prudents, estimant qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions après huit matchs. Mais si Ayton parvient à maintenir ce niveau sur la durée, il pourrait bien s’imposer comme la pièce manquante du système mis en place par Redick.
