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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers pensaient avoir trouvé leur rythme avant la pause de dimanche soir, mais un élément est rapidement venu perturber cet équilibre fragile. Face au Jazz, un incident inattendu a contraint l’équipe à revoir ses plans pour la suite du match. Le secteur intérieur, déjà scruté depuis plusieurs semaines, a encore été mis à rude épreuve.
Les premières informations ont rapidement semé le doute autour de l’impact que cette absence pourrait avoir. Les rotations, déjà limitées, se sont retrouvées amputées désormais de Deandre Ayton dans la peinture. Malgré une dynamique offensive encourageante en première période, certaines faiblesses structurelles sont réapparues dès la sortie du vestiaire. Et forcément, il y a eu un gros impact.
La suite de la rencontre a confirmé ces appréhensions, notamment lorsque les difficultés extérieures se sont ajoutées aux problèmes dans la raquette. Avec un rendement offensif en recul, Los Angeles a vu son avance fondre face à une formation de l’Utah plus agressive. Le contexte devenait d’autant plus délicat que l’équipe devait composer sans Ayton, qui n’a pas pu revenir dans cette partie.
Une absence qui change le ton du match
Au moment de révéler la nature de la blessure, la mise à jour a jeté un froid sur l’entourage de l’équipe. « Deandre Ayton est forfait pour le reste du match après avoir subi une contusion au genou », a expliqué le journaliste de terrain dans son rapport, soulignant l’importance de cette indisponibilité. Privée de son intérieur titulaire, l’équipe a dû s’appuyer davantage sur Jaxson Hayes et Maxi Kleber pour gérer la deuxième mi-temps.
Cette réorganisation forcée n’a pas été sans conséquence sur le déroulement du match. Ayton, pourtant précieux depuis le début de la saison grâce à son efficacité et sa présence au rebond, n’a pu apporter que brièvement avant sa sortie. Même si ses statistiques du soir étaient modestes, son absence a immédiatement pesé sur le rythme de l’équipe, qui a perdu en stabilité dans la peinture. Cela a forcé JJ Redick à revoir sa rotation pour tenter de maintenir un minimum de cohésion défensive.
Au-delà de la blessure, la ligne extérieure a également posé problème. Les difficultés récurrentes à longue distance ont refait surface au plus mauvais moment, ce qui a permis au Jazz de combler une bonne partie de son retard. Avec seulement une poignée de tirs convertis derrière l’arc, les Lakers ont montré leurs limites dans un domaine essentiel de la NBA moderne. Le manque d’adresse a ainsi lourdement pesé sur le tableau d’affichage, même lorsque l’équipe réussissait à créer des brèches proches du cercle.
La situation autour d’Ayton sera donc à surveiller de près, car une indisponibilité prolongée pourrait fragiliser un secteur déjà limité en profondeur. Entre gestion des blessures, irrégularités au tir et manque de solutions fiables, les défis s’accumulent pour JJ Redick et ses joueurs. La suite de la saison dépendra en grande partie de la capacité de l’équipe à corriger ces tendances, tout en espérant retrouver rapidement son intérieur titulaire pour stabiliser un collectif encore en construction.
