Par Rédaction | Sport
La saison avance et, malgré un effectif désormais presque au complet, les questions persistent à Los Angeles. Les ambitions restent élevées, mais certains déséquilibres structurels empêchent encore la franchise d’afficher une sérénité totale. Dans un Ouest extrêmement dense, chaque faiblesse se paie comptant.
Sur le plan offensif, les Lakers s’en sortent plutôt bien. Même avec l’absence prolongée de LeBron James en début de saison, l’équipe affiche l’une des attaques les plus efficaces de la ligue, portée par la créativité de Luka Doncic et la constance d’Austin Reaves. Cette production offensive masque toutefois des lacunes bien plus préoccupantes de l’autre côté du terrain. La franchise californienne peine à contenir les extérieurs adverses, ce qui plombe régulièrement ses fins de match.
Le problème principal se situe clairement sur les ailes. L’association Doncic–Reaves dans le cinq majeur expose trop souvent la défense sur les lignes de pénétration et les tirs ouverts. Les Lakers se retrouvent ainsi classés dans le bas du classement défensif, une position incompatible avec de véritables ambitions de titre. En interne, le constat est partagé : sans renfort défensif crédible sur le périmètre, le plafond de l’équipe restera limité.
Un profil défensif ciblé par la franchise
C’est dans ce contexte qu’un nom revient avec insistance dans les discussions de la ligue. Selon plusieurs sources, Herb Jones figure tout en haut de la liste de souhaits des Lakers. « Les Lakers surveillent activement le marché des transferts pour renforcer leur défense sur les ailes. Parmi les profils 3-and-D ciblés figure l’ailier des Pelicans Herb Jones », a ainsi expliqué Michael Scotto. Un intérêt logique tant le joueur de New Orleans s’est imposé comme l’un des défenseurs extérieurs les plus fiables de la NBA.
Jones ne traverse pourtant pas sa meilleure saison offensivement. Son adresse est en baisse, aussi bien près du cercle que derrière l’arc, mais ce n’est pas ce que recherche Los Angeles en priorité. Les Lakers voient avant tout en lui un spécialiste capable de défendre sur plusieurs postes, de perturber les meilleurs scoreurs adverses et de soulager un collectif souvent en difficulté dans ce domaine. Son impact défensif reste d’ailleurs l’un des meilleurs de sa carrière, preuve que son influence dépasse largement la feuille de statistiques.
Reste maintenant à savoir si un tel transfert est réellement envisageable. Les Pelicans n’ont aucune raison de brader un joueur jeune, sous contrat et reconnu pour son apport défensif. La franchise de Louisiane sait que Jones suscite l’intérêt de nombreuses équipes et pourrait attendre une contrepartie conséquente. Les Lakers devront donc se montrer créatifs s’ils veulent convaincre New Orleans de négocier.
Du côté de Los Angeles, Rob Pelinka dispose de quelques atouts, notamment des contrats expirants qui peuvent faciliter les discussions. La direction pourrait également choisir d’attendre l’approche de la date limite des transferts, période où les positions ont tendance à se décanter. Dans un Ouest où les écarts sont infimes, chaque mouvement compte et la patience peut parfois s’avérer payante.
