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Par Rédaction | Sport
Parfois, une simple phrase suffit à enflammer les débats autour d’une organisation NBA. Une sortie sans filtre, assumée, presque provocatrice. Gilbert Arenas en a le secret, et cette fois, sa proposition a de quoi secouer les certitudes à Los Angeles. Car toucher à Austin Reaves n’est jamais anodin.
Depuis plusieurs semaines, la franchise californienne explore différentes pistes pour ajuster son effectif. Les rumeurs évoquent notamment un intérêt prononcé pour Herb Jones, ailier défensif reconnu, dans un échange impliquant jeunes éléments et choix de draft. Une approche logique sur le papier, mais qui ne convainc pas tout le monde, à commencer par Gilbert Arenas.
L’ancien joueur des Wizards estime que si les Lakers doivent discuter avec New Orleans, la priorité devrait être toute autre. Pour lui, le profil recherché n’est pas un ailier confirmé, mais un intérieur jeune, puissant et prometteur. Derik Queen, rookie en pleine ascension, incarne précisément ce type de pari à long terme capable de rééquilibrer un effectif déséquilibré dans la raquette.
Un échange radical qui divise
« Herb Jones ? Non. Donnez-moi Queen. Donnez-moi Derik Queen contre Austin Reaves. Pas de discussion. On passe la carte, affaire conclue », a lâché Arenas, assumant pleinement son raisonnement. Une déclaration choc, traduite et reprise massivement, tant elle va à l’encontre de la dynamique actuelle autour de Reaves à Los Angeles.
Derik Queen s’impose comme l’une des révélations de la cuvée 2025. Drafté en milieu de premier tour, le pivot de 2m06 affiche déjà des statistiques solides et une polyvalence rare pour un joueur de son âge. Sa vision du jeu, sa capacité à créer pour les autres et son impact au rebond répondent à des besoins structurels évidents chez les Lakers.
À l’inverse, Austin Reaves réalise sans doute la meilleure saison de sa carrière. Deuxième option offensive de l’équipe, parfaitement complémentaire de Luka Dončić dans le backcourt, il porte une lourde responsabilité chaque soir. Mais cette explosion statistique s’accompagne d’une autre réalité : sa valeur contractuelle grimpe en flèche, et son avenir financier pourrait rapidement contraindre la flexibilité de la franchise.
C’est précisément là que la réflexion d’Arenas prend tout son sens. Si Reaves est considéré comme la deuxième star durable du projet, alors un contrat massif devra suivre. Mais si les dirigeants visent plutôt un autre profil majeur à l’horizon 2027, conserver un joueur à forte valeur marchande pourrait devenir contre-productif. Dans ce contexte, l’idée de transformer un actif au sommet de sa cote en un rookie déjà performant n’est pas dénuée de logique.
