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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
En interne, les Lakers savent qu’un ajustement de l’effectif pourrait s’imposer avant le 5 février. Les résultats récents, irréguliers, ont mis en lumière certaines limites structurelles, notamment sur les ailes. Sans parler d’un bouleversement total, l’idée d’un mouvement ciblé fait clairement son chemin.
Selon le journaliste Jovan Buha, la probabilité d’un échange est déjà significative et pourrait encore augmenter à mesure que l’échéance se rapproche. Le problème n’est pas tant la volonté que le contexte du marché actuel, jugé particulièrement pauvre en profils capables de faire une vraie différence immédiate.
Les options haut de gamme semblent rares, voire inexistantes. Les joueurs souvent cités dans ce type de discussions ne sont pas forcément disponibles, ou alors hors de portée. Cette réalité pousse les décideurs des Lakers à revoir leurs ambitions à la baisse, quitte à envisager un renfort plus complémentaire que décisif.
Un marché étroit et des choix contraints
Buha a dressé un constat sans détour sur l’état du marché. « Une partie du pessimisme vient du manque d’options de très haut niveau », explique-t-il, avant d’ajouter : « En dehors de Herb Jones, dont on ne sait même pas s’il est réellement disponible, il n’y a pas beaucoup d’ailiers 3-and-D titulaires clairement sur le marché ». Une analyse qui résume bien la frustration ambiante.
En écartant les dossiers les plus séduisants mais incertains, la liste se réduit très vite. « Si on met ces joueurs de côté, on arrive rapidement à des profils comme Keon Ellis, Ayo Dosunmu ou Saddiq Bey », poursuit Buha. Des joueurs intéressants, mais dont l’impact dans des séries de playoffs face à des adversaires comme Denver ou Oklahoma City pose question.
Le journaliste souligne aussi une limite stratégique importante : « J’aime ces profils, mais je ne sais pas si ce sont des joueurs capables de jouer plus de 30 minutes et de finir les matchs contre les meilleures équipes ». À ses yeux, Herb Jones représente le standard idéal, capable de défendre sur des stars comme Shai Gilgeous-Alexander, Jamal Murray ou même Kevin Durant.
Côté contreparties, les marges de manœuvre restent modestes. « Il existe un scénario où le maximum que les Lakers sont prêts à offrir se limite à une combinaison incluant Maxi Kleber, Dalton Knecht et un second tour », avance Buha. Une offre qui peut attirer certaines équipes, mais sans transformer radicalement les ambitions sportives.
