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Par Rédaction | Sport
Arrivé cet été après une longue quête de stabilité au poste de pivot, Deandre Ayton s’est engagé sur un contrat de deux ans pour 16,2 millions de dollars, assorti d’une option joueur. Un accord court, presque transitoire, mais qui n’empêche pas les Lakers de se projeter. En interne, la question n’est plus seulement de savoir s’il est utile aujourd’hui, mais s’il peut incarner une solution durable au cœur de la raquette.
Selon le journaliste NBA Jovan Buha, cette hypothèse est clairement envisagée, à condition que plusieurs critères soient remplis. La franchise observerait notamment avec attention la capacité d’Ayton à élever son niveau lorsque l’enjeu grimpe. « Oui, je pense que les Lakers voient Deandre Ayton comme leur réponse à long terme au poste de pivot », explique-t-il, tout en soulignant que cette vision reste conditionnelle.
L’évaluation passera inévitablement par les séries éliminatoires. Buha insiste sur ce point clé, estimant qu’un écart trop marqué entre saison régulière et playoffs pourrait changer la donne. « S’il réalise une saison régulière de niveau A- mais des playoffs notés B- ou C+, cela aura un impact sur la manière dont les Lakers le voient sur le long terme, et sur son prochain contrat », précise-t-il.
Un profil qui coche beaucoup de cases à Los Angeles
Sur le plan strictement sportif, Deandre Ayton répond pour l’instant aux attentes. Son efficacité offensive, notamment près du cercle, a rapidement trouvé sa place dans le système. Buha ne cache pas son appréciation du rendement global du pivot. « Offensivement, c’est l’un des pivots les plus talentueux et les plus doués pour finir les actions dans la ligue », analyse-t-il, avant d’ajouter que son impact défensif dépasse même les projections initiales.
Toujours selon le journaliste, Ayton affiche un équilibre intéressant entre finesse et solidité. « Je dirais qu’il est A en attaque et probablement B en défense, voire B+. Et c’est exactement le type de pivot dont les Lakers ont besoin », poursuit-il. Un profil particulièrement compatible avec une ossature construite autour de Luka Dončić et Austin Reaves, où la mobilité et la lecture du jeu priment.
Reste toutefois la dimension contractuelle, bien plus délicate. Ayton dispose d’une option joueur pour la saison prochaine, que Buha s’attend à voir refusée. « Je suis assez confiant sur le fait qu’il va décliner son option et chercher un gros contrat l’été prochain », affirme-t-il. Le pivot pourrait alors viser un salaire annuel nettement supérieur, potentiellement doublé, voire triplé.
Sur le marché, sa valeur dépendra largement de la demande à l’échelle de la ligue. En cas de concurrence entre plusieurs franchises, Ayton pourrait prétendre à un salaire compris entre 25 et 30 millions de dollars par an. « À ce niveau de production, des joueurs gagnent facilement plus de 25 millions, parfois plus de 30. Deandre Ayton fait partie de cette catégorie », estime Buha.
