Steve Nash est une de ces stars dont la carrière ne s’est pas achevée de la meilleure des façons. Il est revenu sur l’épilogue de son œuvre, et sur le moment où il s’est rendu compte qu’il était allé trop loin.
Difficile de parler des meilleurs meneurs de l’histoire sans évoquer Steve Nash. Certes le palmarès ne parle pas en sa faveur, mais ses prouesses à Phoenix sous l’ère D’Antoni et ses 10.000 passes en carrière font de lui un des plus grands à avoir joué à ce poste.
Si sa carrière fut monumentale, elle a pourtant ses défauts. Le principal : aucune bague ne figurait au doigt de Nash lorsqu’il a raccroché en 2015. Et ses deux dernières saisons chez les Lakers ne sont pas restées dans les mémoires non plus. Selon Chat News Today, le meneur s’est rendu compte assez tard que ces deux saisons représentaient ses dernières réserves d’énergie, alors que ça semblait pourtant sauter aux yeux de tout le monde.
Il m’a fallu deux ans pour m’en rendre compte. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir jouer 18 saisons. J’ai beaucoup de chance. Mais c’est étrange, parce qu’au cours de ces deux dernières années où j’avais vraiment du mal, j’en avais tellement envie. Plus que jamais.
J’ai mis tant de temps et d’efforts à essayer de jouer le plus longtemps possible, et j’ai été le dernier à voir, à me rendre compte [que je n’étais plus au niveau]. Mais dans un sens, ça ne me laisse aucun regret.
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Nash était plus que déterminé à aller chercher cette bague qui lui faisait tant défaut. Malheureusement, Kobe Bryant n’était plus que l’ombre de lui-même après sa rupture du tendon d’Achille (2013) et les blessures qui ont suivi derrière.
Le meneur canadien est donc arrivé au moment où les Lakers débutaient leur triste période, alors que lui-même arrivait sur la fin.
Mais il ne peut effectivement rien regretter de ces deux années et demi passées à Los Angeles. Sans elles, il n’aurait par exemple jamais intégré le Top 3 des meilleurs passeurs de l’histoire, en dépassant Mark Jackson d’une seule unité.
Il aura dû attendre d’intégrer le staff des Warriors, en tant que consultant pour le développement des joueurs, pour enfin goûter à la joie de remporter un titre. Celui de 2017.
Une fin de carrière qui n’enlèvera jamais tout ce que Steve Nash avec les Suns et la ville de Phoenix, qui n’avaient pas souvent eu l’occasion de briller avant son arrivée. Même chose pour Dallas, même si les Texans ont eu leurs heures de gloire après son départ.