NBA – Le bizutage de Gregg Popovich pour Tony Parker à ses débuts aux Spurs : « Il m’a…

La légende NBA française Tony Parker (gauche) et son mythique entraineur aux San Antonio Spurs Gregg Popovich (droite)
NBA (DR) / Kens 5 (DR)

S’ils sont aujourd’hui les meilleurs amis du monde, Tony Parker et Gregg Popovich ont entretenu des rapports assez compliqués aux débuts du Français à San Antonio. Pas fan de ce dernier, l’entraîneur de légende lui avait notamment réservé un traitement des plus cinglants à l’entraînement, comme l’avait confié TP il y a quelques années.

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Quand vous passez pas moins de 17 saison ensemble au sein de la même franchise, c’est normal que vous développiez une relation aussi étroite que celle entre Tony Parker et Gregg Popovich. On l’a récemment vu lors de leur intronisation commune au Hall of Fame, le lien qui les uni à tout l’air d’être à tout jamais indestructible. Pourtant, on ne pouvait pas dire que ce serait une évidence dès le début…

Lorsque la draft 2001 approche, les Spurs sont toujours en quête d’un bon joueur à sélectionner en fin de draft. GM de la franchise texane à l’époque, R.C. Buford tombe sous le charme du meneur français et s’empresse d’aller le proposer au légendaire entraîneur. Problème, ce dernier est tout sauf convaincu par le niveau et le potentiel du Tricolore et renvoie le dirigeant dans les cordes avec une déclaration cinglante :

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Gregg Popovich pas fan de Tony Parker à sa draft

Tout le monde sait qu’il ne faut pas prendre de meneurs de jeu européen, ils ne sont pas assez rapides et n’ont pas la maîtrise du jeu NBA. Trouve-moi un shooteur dont le nom se termine en ‘vic’, ou le voisin de Nowitzki en Allemagne et je regarderai ta vidéo.

On imagine que les oreilles de TP ont dû siffler la première fois qu’il a entendu ça… Heureusement pour tout le monde, Buford a insisté et c’est bien lui qui sera drafté.



Forcément, Pop’ n’avait pas dû apprécier de se faire ignorer comme ça et c’est logiquement le jeune Frenchy qui avait dû en faire les frais. Résultat, le n°9 avait eu le droit à une séance de bizutage en bonne et due forme, comme il l’avait expliqué en 2018 au Player’s Tribune. Son coach lui avait alors mis sur le dos un certain Lance Banks, arrivé en même temps que le champion d’Europe 2013, pour lui mettre la misère :

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J’ai joué le pire basket de ma vie au pire moment. Lance m’a fait passer pour… eh bien, pour l’adolescent que j’étais. (…) J’ai fait en sorte de ne pas tout gâcher à nouveau. J’ai beaucoup mieux joué contre Lance la deuxième fois. Il m’a quand même donné du fil à retordre, mais j’ai à peu près tenu bon. Et je pense que j’ai montré certaines des choses dont j’étais capable sur le terrain.

Cette réaction de compétiteur a d’ailleurs été ce qui a poussé Popovich à le voir d’un autre oeil et bien lui en a pris, quand on connaît la suite. Au bout de quelques matchs à peine, la légende des Bleus devenait titulaire et a enchaîné avec quatre bagues de champion, un MVP des Finales 2007 et un maillot retiré à San Antonio. Autant dire que TP a réussi son pari de convaincre son chef d’orchestre !

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Peut-être bien que la carrière de Tony Parker aurait été différente, si Gregg Popovich ne l’avait pas bizuté par l’intermédiaire de Lance Banks après sa draft en 2001. Ce qui est certain, c’est que le tacticien a alors été témoin de l’énorme esprit de compétition du Français. Ses doutes se sont rapidement envolés après ça !

Déclarations Gregg Popovich NBA 24/24 San Antonio Spurs Tony Parker

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