NBA – Un ancien coéquipier de Parker balance sur les Spurs : « Ils te détestent si…

Les légendes NBA des San Antonio Spurs, Manu Ginobili (gauche), Tony Parker (centre) et Tim Duncan (droite)
NBA (DR)

À San Antonio peut-être plus qu’ailleurs, il faut filer droit. Gregg Popovich a toujours été d’une intransigeance rare, mais sa méthode a été couronnée de succès et elle ne risque donc pas de changer. Un ancien de la maison a balancé cash sur l’institution.

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Dans le microcosme NBA, les Spurs jouissent d’une incroyable réputation. En effet, si le mot « institution » devait avoir une représentation dans le ligue, ce serait sûrement l’éperon qui sert de logo à la franchise texane. Malgré les 5 titres remportés entre 1999 et 2014 et légendes passées par là, jamais une individualité n’a été placée au-dessus du groupe.

La preuve, à l’été 2018, quand Tony Parker a confié à Gregg Popovich qu’il ne comptait pas passer 3ème dans la rotation derrière Dejounte Murray et Patty Mills, il n’a pas eu d’autre choix que de faire ses valises direction Charlotte. De même, quand Kawhi Leonard est entré en guerre contre le staff médical, il a été envoyé à Toronto, même si certains fans doivent aujourd’hui regretter l’échange…

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La confession de Danny Green sur les Spurs

Si l’intransigeance de coach Pop et de ses dirigeants est sans doute la clé du succès de cette dynastie, elle n’a pas été acceptée par tous les joueurs. Par exemple, Stephen Jackson a toujours été très critique contre son ancienne franchise… Et dans le podcast de Theo Pinson, c’est Danny Green qui a fait une petite confession sur le fonctionnement à San Antonio, même si cela lui a au final été bénéfique :



Quand j’ai signé chez les Spurs, ils ont du penser que j’étais trop détendu, que je n’avais pas forcément le sens de l’urgence, et à San Antonio ils te détestent si tu es trop détente. Ils avaient un souci avec la manière dont je m’habillais je pense, et j’ai été coupé après seulement une semaine ! J’ai du faire 2 mois en G League et finalement ils m’ont rappelé.

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J’ai laissé un message à Gregg Popovich pour lui demander une seconde chance et pour lui dire que j’étais prêt à faire tout ce qu’il demandait sur le terrain. Il m’a donné ma chance, j’ai eu ma place dans l’équipe. Au final Manu Ginobili s’est luxé l’épaule, et j’ai servi de cobaye quand le staff voulait s’assurer qu’il était en bonne santé. Je devais le jouer en 1 contre 1 à l’entrainement

Sur ses deux premières saisons en NBA, Danny Green n’a disputé que 28 rencontres pour les Cavaliers et les Spurs. Aujourd’hui il s’apprête à attaquer sa 15ème année dans la ligue, et il le doit peut-être à l’exigence des Spurs à son égard. Coupé après seulement une semaine lors de son premier passage dans le Texas, il a du apprendre à travailler sérieusement et à se mettre au service des autres pour exister. Après avoir servi de faire-valoir à Manu Ginobili, il a gagné une place importante dans le système Popovich.

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Danny Green ne regrette sans doute pas son premier passage aux Spurs, même s’il a été mis de côté pour des motifs douteux. Il a pu comprendre l’importance du travail et du sérieux en NBA, et s’il est toujours là 15 ans après, c’est qu’il a écouté les conseils.

Danny Green Déclarations NBA 24/24 San Antonio Spurs

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