NBA – L’énorme râteau d’une superstar aux Lakers : « Il préférait cette franchise »

Par Guillaume Kagni | Journaliste sportif

De par leur palmarès hors du commun et de par leur situation géographique, les Lakers sont l’une des franchises les plus attrayantes de la ligue. Mais visiblement, ils ont déjà pris quelques gros râteaux, et notamment de la part d’un prodige avant la draft.

Suite aux récentes déclarations de Stephen A. Smith, la question des villes attrayantes ou non fait de nouveau parler dans le microcosme NBA. Selon le journaliste vedette d’ESPN, une franchise comme les Grizzlies aurait beaucoup de mal à attirer des joueurs, même si le projet est intéressant, puisque Memphis serait l’une des villes les plus dangereuses des États-Unis.

Les stars ne s’y sentiraient pas en sécurité, ne voudraient pas y faire déménager leurs proches, raison pour laquelle l’équipe stagne depuis quelques saisons. Mais le constat inverse peut également être fait avec une franchise comme le Jazz, puisque Salt Lake City est une ville mormone où la vie nocturne n’est pas passionnante. Ce n’est pas un hasard si les grands noms veulent toujours aller au même endroit.

Quand Karl-Anthony Towns snobait les Lakers

S’il y a bien une ville qui n’a pas de problème d’attractivité, c’est Los Angeles. Les Lakers peuvent en plus s’appuyer sur le prestige de l’institution pour attirer et convaincre leurs cibles. Enfin, il existe tout de même des exceptions, la preuve avec cette déclaration du légendaire entraîneur universitaire John Calipari. L’un de ses joueurs à Kentucky n’était pas emballé par la Californie.

Lorsque Karl-Anthony Towns s’est présenté à la draft, les Lakers voulaient vraiment le recruter. Ils avaient le deuxième choix. Donc, en discutant avec lui, je lui ai dit qu’il voudrait peut-être faire en sorte de tomber à la deuxième place pour arriver à Los Angeles plutôt qu’à Minneapolis. Il m’a répondu qu’il allait porter des vestes chaudes et qu’il préférait les Timberwolves.

La Draft 2015 était celle des pivots, et les Lakers avaient visiblement ciblé Karl-Anthony Towns comme un talent autour duquel construire. D’ailleurs, son entraîneur universitaire lui recommandait de tomber à la deuxième place pour rejoindre le soleil de Los Angeles. Mais, à choisir, KAT préférait le prestige d’être le premier nom appelé par Adam Silver plutôt que la vie en Californie. Une décision qui aurait pu changer la trajectoire de la franchise. À la place, ils ont dû prendre un autre talent :

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