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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
On le sait, les joueurs NBA ont parfois tendance à jeter leur argent par les fenêtres en s’offrant tout et n’importe quoi. Mais Michael Beasley a beaucoup de mal à comprendre les joueurs noirs se permettent une dépense bien précise…
Tout change quand on devient un joueur NBA. Pas seulement parce qu’on intègre ainsi la ligue la plus prestigieuse du monde où évoluent les meilleurs basketteurs du moment, mais aussi parce que vos moyens financiers peuvent s’en retrouver drastiquement changés. C’est d’ailleurs pour cette raison que les athlètes américains privilégient cette option plutôt que d’aller en Europe, malgré leurs faibles chances de percer.
Au sein d’une organisation qui engrange davantage de bénéfices chaque année, les joueurs se retrouvent désormais avec une part du gâteau pour le moins conséquente. Or, si certaines stars comme LeBron James ou encore Kevin Durant ont décidé de se construire un « petit » empire financier en faisant des investissements judicieux, d’autres passent leur temps à dépenser et se retrouvent sans rien une fois à la retraite.
Michael Beasley contre les tatouages pour les joueurs noirs
Cela dit, un constat est valable pour tous les joueurs de la ligue : ils peuvent se faire plaisir et se payer à peu près n’importe quoi. Sauf que certaines dépenses n’auraient aucun sens à en croire Michael Beasley, récemment invité du célèbre streamer Adin Ross en compagnie de Lance Stephenson. Celui qui était autrefois un membre du Heat ou encore des Lakers n’a pas mâché ses mots envers son ancien coéquipier :
Tu sais ce que j’ignorais avant qu’on soit coéquipiers ? Je ne savais pas que tu avais des tatouages. Lui, Kevin Garnett, Patrick Beverley… Qu’est-ce que vous foutez à claquer de l’argent dans des tatouages ? Écoute, on ne les voit pas. Tu ne savais pas qu’il avait des tatouages. Ouais, il s’est tatoué.
Cette déclaration est accompagnée d’une bonne dose d’humour, mais le message de Beasley est clair : quel intérêt pour des joueurs à la couleur de peau aussi sombre que KG ou Stephenson de recouvrir leur corps d’encre alors qu’ils sont beaucoup moins visibles que chez d’autres athlètes au teint plus clair ? Vous avez quatre heures.
D’un autre côté, tout le monde est libre de faire ce qu’il veut de son corps et en l’occurrence, de sa fortune. Lui-même tatoué sur tout le corps ou presque, Beasley fait cependant partie de ceux qui ont fait attention à leurs finances. Ayant gagné 40 millions de dollars pendant son parcours en NBA, il a su en conserver une bonne partie et peut donc vivre sereinement, malgré un sentiment de gâchis au vu de son talent.
