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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’avenir de LeBron James continue d’alimenter les discussions à Los Angeles. Alors que son contrat le mènera vers la free agency en 2026, certains observateurs imaginent déjà un possible départ dès cette saison. Mais une voix bien connue des Lakers s’est exprimée pour défendre une tout autre vision.
Robert Horry, ancien champion avec la franchise californienne et figure respectée, a livré son avis dans le podcast Big Shot Bob. Pour lui, James n’a aucune raison de quitter les Lakers et devrait terminer sa carrière sous le maillot Pourpre et Or. Un point de vue qui repose autant sur le basket que sur des aspects personnels et familiaux.
« Je ne pense pas qu’il va partir parce que sa fille se sent bien ici, sa femme aussi. Il est très proche de son autre fils qui va aller en Arizona. Et il joue avec Bronny [James]. Il y a trop de facteurs, en tant que père de famille, pour qu’il dise : ‘D’accord, je vais aller à New York parce qu’ils ont une bonne chance de gagner à l’Est’. Je ne pense pas qu’il ira ailleurs. Je pense qu’il est bien ici et qu’il va finir sa carrière à Los Angeles », a déclaré Horry.
Un attachement familial et une question d’héritage
Installée en Californie depuis 2018, la famille James s’est solidement enracinée. Repartir pour une nouvelle aventure représenterait un bouleversement difficile à justifier à ce stade de sa carrière. Mais au-delà de la stabilité familiale, Horry estime que changer encore d’équipe ne serait pas bénéfique pour l’héritage sportif du quadruple champion NBA.
« Tous les joueurs parlent de leur héritage. Si LeBron part encore, cela fera trop d’équipes dans sa carrière. Pensez à Dirk [Nowitzki], à Tim [Duncan], à Kobe [Bryant]. Ce sont des légendes qui sont restées longtemps dans la même organisation. Je ne pense pas qu’il voudra bouger encore. Je n’y crois pas », a-t-il ajouté.
James, qui a déjà évolué à Cleveland, Miami puis de nouveau Cleveland avant de rejoindre Los Angeles en 2018, connaît mieux que quiconque l’impact de ses choix de carrière. S’il a prouvé sa capacité à gagner partout où il est passé, sa longévité avec les Lakers pourrait renforcer l’image d’un joueur qui, malgré ses voyages, a su s’ancrer durablement dans une franchise majeure.
Reste que la question du palmarès demeure centrale. James est encore performant et veut continuer à jouer pour le titre. Si les Lakers ne lui offrent pas un environnement compétitif, la tentation d’un dernier défi ailleurs pourrait réapparaître. Mais pour des anciens comme Horry, le poids de la stabilité et de l’héritage pèse aujourd’hui plus lourd.
