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Par Rédaction | Sport
La saison qui s’annonce pourrait être déterminante pour Bronny James. Le jeune arrière des Los Angeles Lakers entame ses premiers pas dans une ligue où la patience n’existe pas vraiment, et où chaque minute de jeu se mérite. L’enjeu est clair : prouver qu’il peut réellement s’imposer dans une rotation NBA, malgré un nom de famille aussi lourd qu’inspirant.
Pour le moment, les débuts sont contrastés. Après deux matchs de présaison, Bronny n’a pas encore trouvé son rythme. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1 sur 12 au tir face aux Suns, puis 2 sur 6 contre les Warriors. En cumulé, cela donne un faible 3 sur 18 (16,7 %), dont 2 sur 11 à trois points (18,2 %). Bien sûr, il ne s’agit que d’un petit échantillon, mais ces premiers signes ne passent pas inaperçus dans une franchise qui cherche à bâtir un effectif compétitif autour de LeBron et Luka Doncic.
Les observateurs rappellent que le tir extérieur a toujours été la clé de voûte du développement de Bronny. Lorsqu’il a quitté USC, les scouts voyaient déjà en lui un défenseur solide, capable de comprendre le jeu et de bien se positionner. Mais son avenir en NBA dépendait d’une chose : sa capacité à devenir un tireur fiable. « Si Bronny parvient à stabiliser son tir, il pourra s’installer durablement dans la ligue. Dans le cas contraire, il aura du mal à s’imposer offensivement », résumait récemment un analyste américain.
Un apprentissage accéléré sous les projecteurs de Los Angeles
En parallèle, l’environnement des Lakers ne laisse aucune place au hasard. Sous la direction de JJ Redick, connu pour sa rigueur et son exigence, le rookie doit apprendre à s’adapter vite. L’ancien shooteur d’élite sait ce que représente la pression d’un tir ouvert, et son influence pourrait être précieuse pour Bronny. Le jeune joueur devra saisir chaque opportunité pour prouver qu’il peut devenir autre chose qu’un simple « fils de ».
Ce début hésitant ne doit cependant pas masquer le potentiel réel du joueur. Son intensité défensive, son sérieux à l’entraînement et sa capacité à écouter les conseils de vétérans comme Austin Reaves et Gabe Vincent plaident en sa faveur. Beaucoup au sein de l’organisation estiment qu’il lui faut simplement du temps pour apprivoiser le rythme NBA et trouver la confiance nécessaire dans son tir.
Mais la réalité statistique reste implacable. À 16,7 % de réussite, il sera difficile pour Bronny d’avoir un impact durable, quelle que soit son énergie sur le parquet. Il devra rapidement montrer des progrès, notamment dans sa sélection de tirs et son relâchement mécanique.
Le parcours de Bronny James ne fait que commencer, et si la pression médiatique autour de lui est déjà énorme, il dispose encore de marge pour progresser. Son nom attire l’attention, mais c’est sa discipline qui déterminera la suite. Et à Los Angeles, ce n’est pas la patience qui manque, mais bien les occasions de prouver sa valeur.
