NBA – La révélation brutale de LeBron James à son arrivée aux Cavaliers : « Tout a changé pour moi »

LeBron James en conférence de presse
NBA (DR)

Par Rédaction | Sport

Même les plus grands ont connu la confusion avant la gloire. Pour LeBron James, sa première saison en NBA n’a pas été une entrée triomphale, mais un choc culturel. Le prodige venu de l’Ohio, auréolé d’une réputation de vainqueur au lycée, s’est retrouvé dans un univers où le jeu collectif semblait avoir disparu. Une expérience déroutante pour celui qui n’avait connu jusque-là que la victoire.

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Lors du dernier épisode de son podcast Mind the Game, la star des Lakers est revenue sur cette période charnière. En repensant à ses débuts avec Cleveland, LeBron a reconnu avoir été désorienté par le style de jeu de la ligue. Il découvrait une approche individualiste, loin de la philosophie d’équipe qui avait façonné son parcours à St. Vincent-St. Mary.

« Je n’étais pas le meneur de mon équipe au lycée, mais on pouvait tous passer, couper, dribbler », a-t-il expliqué. « Même si j’étais le leader, je ne pensais pas que je devais avoir la balle tout le temps. On gagnait en jouant comme les entraîneurs nous le demandaient, avec un vrai système. En arrivant en NBA, tout a changé pour moi. » Une transition brutale pour un joueur élevé dans la culture du collectif et du partage.

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Une culture du jeu à reconstruire dès son arrivée à Cleveland

Avec un bilan de 101 victoires pour seulement 6 défaites au lycée, LeBron était habitué à la réussite. Mais sa première saison professionnelle s’est soldée par un bilan de 35 victoires pour 47 défaites. « Je me disais : ce n’est pas du basket gagnant. Je sais ce qu’est le basket gagnant », a-t-il poursuivi. « Les gens me disaient que c’était différent, que ce n’était plus le lycée. Mais le basket gagnant, peu importe le niveau, c’est le même esprit. Quand je suis arrivé, j’étais perdu. Je me demandais : un gars peut descendre le terrain et ne pas passer le ballon ? C’était un vrai choc culturel. »



À Cleveland, James a découvert une organisation sans véritable tradition victorieuse, encore en quête de repères. Il a rapidement compris que son rôle ne se limiterait pas à marquer ou à faire briller ses coéquipiers : il devait instaurer une nouvelle culture, un état d’esprit fondé sur la discipline, la vision et la confiance mutuelle.

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Cette transformation a pris du temps, mais elle a fini par porter ses fruits. Plus d’une décennie après ses débuts, LeBron a tenu sa promesse. En 2016, il a offert à Cleveland le premier titre de son histoire, complétant ainsi une trajectoire digne des plus grandes légendes sportives.

Ses mots aujourd’hui témoignent du chemin parcouru, de l’apprentissage parfois douloureux mais nécessaire pour bâtir un héritage. De jeune prodige déboussolé à leader visionnaire, James a prouvé que le talent ne suffit pas : il faut aussi comprendre comment gagner. Et dans ce domaine, peu de joueurs ont autant façonné la définition du mot « victoire » que lui.

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