EDF : La France bousculée mais reste solide

Après le coup de mou contre la Turquie les Françaises étaient en quête de nouveaux repères afin de retrouver leurs marques, mais surtout de se redonner confiance avant le début des quarts de finale.

La force de Isabelle Yacoubou (Crédit Photo : FIBA)
La force de Isabelle Yacoubou (Crédit Photo : FIBA)

Et ce sont les Bleues qui lancent les hostilités, avec notamment une excellente relation entre Sandrine Gruda et Isabelle Yacoubou à l’intérieur. Les Françaises se trouvent facilement dans la peinture et sont particulièrement adroites. Ajouter à cela un pressing et vous obtenez un début de match sur les chapeaux de roues 15 / 6 en 5 minute de jeu. Malheureusement un petit ennui technique coupe un peu le rythme du match, un temps-mort arbitre est demandé. Les Biélorusses ne parviennent pas en profiter, elles sont poussées à distance, sans réussite, par un pressing tout terrain et une Sandrine Gruda intraitable aux rebonds. La France conserve la tête à la fin de quart temps (20-10).

Les Bleues commencent le second quart temps comme elles ont terminé le précèdent, la balle circule bien, elles sont patientes, techniques et creusent encore l’écart. La défense est verrouillée, ont retrouve cette autorité qui leur avait manqué sur les dernier match. L’autorité qui fait mal jouer leurs adversaires. Et c’est d’ailleurs un festival bleus, pénétrations en série d‘Olivia Époupa (avec un style artistiques très propres à elle, mais qu’on apprécie), shoot à distance d’Ana Maria Cata-Chitiga, tout réussit aux Bleues. Il faut une épatante Katsiaryna Snytsina (14 pts) à l’adresse impressionnante pour garder les Biélorusses à flot dans le second quart temps. Les deux équipes sont adroites, mais la balance penche toujours du coté bleues qui gardent 11 points d’avance à la mi-temps (29 / 40). À l’issue de cette première mi-temps, les Bleues sont en rythmes, et elles jouent bien. Elles sont partout, offensivement, défensivement. Et surtout, elles ont un magnifique pourcentage aux shoots puisque les Françaises shootent à 52% de réussite.

Au retour des vestiaires, les Biélorusses font jouer leur beau jeu collectif, le ballon tourne très bien, les joueuses se trouvent très facilement et font preuve d’un grand réalisme. Mais si il n’y avait pas cette défense de fer Française elles pourraient revenir rapidement. Les Françaises sont étouffantes en défense, à l’image de Paoline Salagnac qui ne laisse rien passer à son adversaire direct. Ce troisième quart est plus équilibré, de nombreuses erreurs en attaque permettent aux Biélorusses de revenir. Malgré ce retour et un petit manque de rythme en attaque Français qui provoque quelques balles perdues (5 au total dans ce QT), La France conserve la tête. Ana Maria Cata Chitigua et Sarah Michel auteures de belles actions en cette fin de 3 ème QT permettent à la France de garder un petit écart (52-43).

Le 4ème quart-temps commence fébrilement des deux cotés. Mais cette foie la balance penche coté Biélorusse, plus adroites et battantes aux rebonds elles reviennent à seulement 3 longueurs des bleues. La suite du quart temps reste sous la domination Biélorusse, la France manque cruellement de percussion et d’audace en attaque. Ce soir le souffle des Bleues est venu de leurs intérieures. Très gros match de Isabelle Yacoubou qui sort un match magistral, avec un double-double, mais surtout un quatrième quart-temps dévisif( 12 rbs, 14 pts ).

Les françaises remportent ce match dans la douleur, face à une équipe qui une nouvelle fois a su jouer en appuyant sur leurs points faibles. Mais ce que nous retiendrons c’est que malgré cette équipe solide, elles ont réussi a tenir bon, rester en tête durant toute la partie tout en résistant aux assauts Biélorusses. Au final, elles l’emportent, et ce match se veux rassurant pour la suite à l’image de la très bonne première mi-temps. Score final 58 / 64.

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