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Depuis 2012, Derrick Rose a traversé des moments bien compliqués. Si 2018 semble être l’année de la renaissance, le périple a été très long et beaucoup l’ont d’ailleurs abandonné en chemin. Le meneur n’oublie rien.
6 années. Il aura fallu attendre 6 longues années pour voir Derrick Rose briller à nouveau sous un maillot NBA. Après des passages sans éclat à New York puis Cleveland, le meneur semble avoir retrouvé la stabilité et la réussite nécessaire pour poursuivre sereinement sa carrière dans la Minnesota.
Les plus sages vous le diront, c’est dans la difficulté que l’on reconnait ses vrais amis. D-Rose n’a pas échappé à cette logique, puisqu’au cours de ses années de calvaire, il a aisément pu distinguer les fidèles des bandwagoners. Si certains l’ont lâché très tôt, d’autres sont toujours restés là. Le meneur a d’ailleurs tenu à faire passer un message à ce sujet.
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De retour dans sa ville natale et ancienne franchise de Chicago cette nuit, D-Rose a terminé la rencontre face aux Bulls avec 24 points (11/19) et 8 passes en 38 minutes. En marge de la victoire et ovationné par son ancien public, le meneur n’a pas manqué de rappeler à la ligue ses années noires, soulignant le comportement changeant de certains :
Je suis heureux de ne pas avoir changé tout au long de ces années. Je suis resté moi-même, fidèle à ma famille. Il y a beaucoup de gens qui ont sauté du bateau quand je traversais des moments difficiles. J’ai vu qui ils étaient. Je sais distinguer le faux amour du vrai.
Car oui, bien qu’il ait été le plus jeune MVP de l’histoire en 2011, Derrick Rose a connu l’enfer. Quatre blessures au genou, des voyages de franchise en franchise et cette séquence à crever le coeur, où il avait été filmé en train de tirer dans un gymnase vide à Cleveland, tout seul. Personne ne voulait de lui, et la plupart des analystes annonçaient d’ailleurs sa carrière terminée. A tort.
La suite, on la connait désormais tous : Derrick Rose explosera fin octobre dans un match à plus de 50 points, et maintiendra la bonne dynamique. L’exemple même d’un joueur qui a cru en lui, qu’importe les mauvaises langues.
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