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Sélectionné par Golden State lors de la Draft 2009, Steph Curry vit un véritable comte de fée depuis un peu plus d’une décennie. Ses parents, pourtant, étaient loin d’être conquis par les Warriors à l’époque. Explications.
Revenez environ une décennie en arrière. En 2009 plus exactement, quand Steph Curry n’était ni triple champion NBA, ni premier MVP unanime de l’histoire, ni superstar, ni même star tout court. A l’époque, le sniper sort d’une expérience universitaire réussie à Davidson, où il a su se faire remarquer.
Il se présente à la Draft avec des espoirs de Top 10, et tape notamment dans l’œil des Warriors. Le jour venu, c’est tout naturellement que le coach Don Nelson appelle Dell Curry, le père de Steph, et lui fait part de son intention de drafter le meneur à Golden State.
Mais loin de remercier Nelson et de donner son aval, Dell Curry implore son interlocuteur de ne tout simplement pas mener le projet à bien. Le papa se souvient :
Le jour de la Draft, Don Nelson m’appelle et me dit : « On va drafter ton fils ».
Je lui ai dit « Non. Ne le faites pas. Tu me poses la question, je te dis la vérité : ne le faites pas ».
La conversation s’est poursuivie et il m’a dit : « Si on a l’opportunité, on le fera », et je lui ai dit que c’était sa décision.
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Mais au fait, pourquoi un tel refus ? Toujours aussi franc, Dell Curry a une explication toute simple :
Nous pensions que son jeu était adapté à une meilleure équipe, un meilleur scénario, un autre style de jeu plus rapide. Et puis aussi un meilleur vestiaire.
Il faut dire qu’à l’époque, les Warriors sont loin d’être les Warriors que l’on connaît aujourd’hui. Les troupes de Don Nelson sortent d’une saison à 29 victoires seulement, avec un style de jeu pas forcément parmi les plus léchés et quelques têtes brûlées comme Stephen Jackson dans l’effectif.
Tout ça a inquiété Dell Curry, mais aussi sa femme Sonya. La mère de Steph était déçue de la destination de son fils, mais pour une autre raison.
Ce que vous dit Dell, c’est la réponse du papa, de l’ancien joueur pro. La réponse de la maman c’était : « C’est trop loin ! Où part mon bébé ? Où est Golden State ? »
Une décennie plus tard, heureusement, tout est allé comme dans un rêve, et les parents Curry doivent se sentir bêtes d’avoir douté de Golden State. Comme quoi…
