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Fessés par le Thunder ce dimanch soir, les Warriors ont aggravé leur cas et étalent leurs faiblesses au monde entier. Steve Kerr a réagi après le match.
Ce n’était donc pas un accident. Déjà corrigés par les Clippers lors de leur premier match au Chase Center, les Warriors ont cette fois-ci subi la loi du Thunder dans l’Oklahoma (120-92, l’écart ayant dépassé les 40 points à un moment.
Une deuxième déroute consécutive pour attaquer la saison, qui contraste forcément avec les 5 années précédentes de domination sans partage. Fataliste, Steve Kerr sait qu’il se prépare à une longue reconstruction et à un travail bien plus pénible qu’il a eu jusqu’alors.
Critiqué par certains fans après la défaite contre Los Angeles pour s’être montré trop vite défaitiste, le tacticien a maintenu le même postulat après la partie :
Ça fait 2 matchs. Comme je l’ai dit, nous n’avons pas encore une identité, nous ne savons pas vraiment qui nous sommes. Nous jouons sans pivots, et avec 9 nouveaux joueurs… Je sais que je trouve des excuses, mais elles sont vraies.
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Nous avons eu d’énormes changements dans le roster et avons perdu des gars qui avaient des années de service dans cette ligue, et un savoir institutionnel. Nous devons reconstruire ça avec nos jeunes joueurs, et ce n’est pas facile.
Ce que nous avons fait lors des 5 dernières années n’était pas facile non plus, mais il y a une raison qui fait que ça a marché. Il y avait beaucoup de talent, et beaucoup de gars qui étaient des joueurs de basket très intelligents. Maintenant, l’objectif c’est d’aider ces jeunes joueurs à progresser chaque joueur, et créer une équipe et une identité pour commencer à gagner des matchs.
L’heure est donc à la reconstruction, et celle-ci risque d’être plus douloureuse que prévue. Durant cette période, Kerr n’a pas le temps pour les distractions. Alors que D’Angelo Russell a été exclu dès son deuxième match avec les Warriors, le coach a botté en touche :
Je ne vais pas faire un cours magistral à tout le monde pour leur dire de garder leurs nerfs.
La saison se lance donc dans la douleur dans la Baie, et Steve Kerr tente de garder le cap. Les victoires devront tout de même venir assez urgemment, mais on en semble bien loin dans le contenu…
