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À crise sanitaire exceptionnelle, mesures exceptionnelles… enfin en principe. Car depuis la suspension de la saison due au coronavirus, les propriétaires des franchises se font bien discrets. Chose qui met CJ McCollum hors de lui.
Le propriétaire des Mavericks Mark Cuban le disait lors d’une interview donnée à CNBC il y a quelques jours : « la façon dont les entreprises réagissent avec leurs employés face à la crise du coronavirus va définir leur marque pendant des décennies ».
Dans cette optique, conscient que le monde a les yeux rivés sur les grands patrons, Cuban est l’un des premiers à avoir annoncé que les employés des Mavs allaient continuer de recevoir un salaire pendant cette crise sans précédent.
Le problème, c’est que cette mesure n’a pas inspiré tous les autres patrons. Bien au contraire. À la Nouvelle-Orléans, c’est Zion Williamson qui a du mettre la main à la poche pour subvenir aux besoins du personnel. Pire, à Houston, le propriétaire Tilman Fertitta a mis au chômage près de 40 000 employés à travers tous ses business, le tout après avoir longtemps moqué la panique liée au virus…
Dans un entretien accordé à David Aldridge pour « The Athletic », CJ McCollum a fait part de son dégout envers certains patrons, qui ne prennent visiblement pas leurs responsabilités en cette période grave. Les mots sont durs, mais très réfléchis.
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« Quand on voit certains propriétaires qui ne sortent pas d’argent de leur poche pour leurs salariés, ou qui ne se sont proposés de payer de leur poche qu’après que les joueurs l’aient fait, ça montre vraiment qui ils sont.
Avec tout le respect que j’ai pour eux, ce sont des multi-milliardaires ! Je ne compte jamais l’argent d’un autre, mais ils devraient tous en parler ouvertement. Dire : « je ne vais pas payer, je ne veux pas le faire, je ne veux pas offrir un salaire à mes employés. » Ne rien dire est encore pire. »
De son côté, Kevin Love a donné 100 000$ pour rémunérer tous les employés qui travaillent quotidiennement pour les Cavaliers. Un geste remarquable et remarqué, mais qui n’aurait pas du être réalisé par un joueur d’après CJ McCollum.
« Son geste montre bien qui il est en tant qu’être humain, au plus profond de lui. Est-ce que c’est à lui de faire ça ? Normalement, il ne devrait rien avoir à faire, ce n’est pas sa responsabilité. Mais il a un grand coeur. »
Cette crise n’aura pas que des retombées sportives sur la NBA. Certaines franchises risquent de souffrir d’un gros problème d’image quand tout sera rentré dans l’ordre.
