NBA – CJ McCollum tire la sonnette d’alarme : « 150 joueurs vont souffrir »

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(crédit : DR)

Toujours prompt à prendre de la hauteur, CJ McCollum s’inquiète pour ses collègues. D’après lui, près d’un tiers des joueurs NBA pourraient ressentir les répercutions économiques de l’interruption de la saison au point de se retrouver en difficulté…

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La pandémie du coronavirus a complètement changé le visage économique d’une grande partie de la planète depuis plusieurs semaines. De nombreux pays sont en quarantaine, et les activités des entreprises sont soit à l’arrêt, soit grandement ralenties.

La NBA n’y a pas échappé et pourrait suspendre les salaires des joueurs, ou du moins une partie, dans un futur proche pour limiter les dégâts.

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Une décision qui serait compréhensible du point de vue de la ligue mais qui pourrait aussi déstabiliser certains joueurs. D’après CJ McCollum, c’est près d’un tiers des joueurs de la ligue qui pourraient souffrir économiquement.

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Je pense que beaucoup de gars vont souffrir, particulièrement les contrats minimums ou ceux qui n’ont simplement pas géré correctement leur argent.

Peut-être que certains ont prêté de l’argent à la famille, peut-être qu’ils doivent couvrir plusieurs personnes, et maintenant il y a un arrêt du travail pour beaucoup de personnes aux Etats-Unis. Donc sur les 450 joueurs NBA, je dirais que 150 d’entre eux pourraient souffrir, ceux qui vivent sur leur chèque chaque mois.

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La NBA est un business, mais tous les joueurs ne sont pour autant pas logés à la même enseigne. Tous n’ont pas la chance d’avoir signé des contrats max ou proches du max : les joueurs dont les contrats sont minimums ou non-garantis pourraient souffrir, comme n’importe quel salarié américain, de la crise actuelle.

Et ne nous-y trompons pas : beaucoup de joueurs, 11, 12, 13, 14èmes sur le banc, gagnent des sommes finalement « modestes » quand on y ajoute le train de vie qui vient avec la NBA. Les rookies, par exemple, sont à risque : ils sont peu payés, et « gaspillent » souvent leur argent sur des choses matérielles dès leurs premiers mois dans la ligue. S’ils ne reçoivent plus d’argent prochainement, ils pourraient se retrouver en difficulté.

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S’il n’est pas concerné par ce qu’il évoque, CJ McCollum est lucide et voit parfaitement ce qui pourrait arriver à de nombreux joueurs incessamment sous peu : la précarité.

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