NBA – La raison stupéfiante derrière l’absence de Jordan à la Maison Blanche en 1991

Michael Jordan sous le maillot des Chicago Bulls
(crédit : DR)

Michael Jordan fait figure de précurseur dans de nombreux domaines en NBA, mais a aussi été l’un des premiers joueurs à refuser l’invitation du président des États-Unis après un titre de champion, en 1991. Sa raison était loin d’être politique…

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Les festivités après un titre de champion sont nombreuses pour les franchises NBA ayant la chance de vivre un tel bonheur. Célébrations dans les vestiaires, parade dans la ville devant des centaines de milliers de fans, sans parler des fêtes arrosées tenues dans la plus grande confidentialité. Une autre tradition, bien plus protocolaire et solennelle, anime également les jours suivant la fin des Finales.

Le président des États-Unis a en effet pour habitude depuis des décennies de recevoir l’équipe récemment sacrée dans la Maison Blanche pour leur adresser ses félicitations. L’événement a longtemps constitué un grand honneur pour les sportifs en question, et nous a également offert des moments savoureux, notamment sous la présidence de Barack Obama.

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Ces dernières années, les relations entre chef de l’Etat américain et joueurs de sports US se sont cependant tendues. Les valeurs politiques prônées par Donald Trump entrainent une grande vague de contestation dans les différentes ligues, en particulier en NFL et en NBA. Ainsi, plus aucune cérémonie de la sorte ne s’est tenue depuis 2017, d’un commun accord entre le président et les athlètes.

Si le contexte politique favorise aujourd’hui ce genre de décisions, les données n’étaient pas du tout les mêmes en 1991. Pourquoi évoquer cette date précise ? Car un certain Michael Jordan avait lui aussi décidé de ne pas honorer cette invitation au lieu de résidence présidentiel après son premier titre acquis avec les Bulls.

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Pourtant, malgré son rôle de star déjà à l’époque, les joueurs NBA restaient très éloignés des questions politiques et sociétales. Non, ses raisons étaient on ne peut plus différentes, et ont récemment été livrées par le journaliste de Yahoo! Sports Australia Chris Young. En cause ? Une simple… partie de golf avec un proche bien particulier.

En réalité, Jordan faisait une partie de golf (et pariait) avec James ‘Slim’ Bouler, un dealer de drogue qui a plus tard été condamné pour blanchiment d’argent.

Le gouvernement fédéral a mis la main sur un chèque transmis par Jordan à Bouler d’une somme de 57.000 $, à propos duquel Jordan a premièrement affirmé qu’il s’agissait d’un prêt.

Le champion des Bulls a par la suite témoigné au tribunal que cet argent constituait la somme qu’il devait à Bouler après avoir perdu son pari au golf.

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Le passif délicat de MJ avec les jeux d’argent a déjà été étayé dans d’autres anecdotes du genre, notamment dans une histoire plutôt loufoque impliquant Scottie Pippen. D’autres le reliaient également avec des fréquentations plus douteuses, comme celle racontée par un ancien mafieux new-yorkais.

Quoi qu’il en soit, aucune n’égale cependant cet affront fait au président de l’époque, George H. W. Bush. Jordan avait certes de quoi être idolâtré sur les terrains, mais ne faisait pas forcément office de modèle lorsqu’il s’agissait de ses occupations en-dehors.

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Star déjà engagée politiquement et en avance sur son temps ? Non, Michael Jordan préférait simplement miser des sommes folles sur une partie de golf plutôt que de rencontrer le président des États-Unis. Inimitable.

Déclarations Michael Jordan NBA 24/24

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