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Réputé pour être l’un des meilleurs attaquants de l’histoire, Kevin Durant en connait un rayon en matière de scoring. Et d’après son expertise, un mouvement bien précis rendait Michael Jordan imprévisible avec la balle entre les mains.
Quand on grandissait à Washington dans les années 1990 et au début des années 2000, l’arrivée de Michael Jordan aux Wizards pouvait avoir l’effet d’une bombe. C’est notamment ce qu’à vécu Kevin Durant, natif de la capitale fédérale.
Comme de nombreux enfants à cette époque, c’est en observant les Bulls et le légendaire numéro 23 que KD a ressenti ses premières grandes émotions sportives. Alors le voir débarquer à Washington n’a fait que décupler sa passion et son intérêt pour le basket.
Toute ta vie, tu entends tellement parler de MJ, il parait si fort, mais si loin. Et là, d’un coup, tu peux prendre le métro et aller voir un de ses matchs. Et même s’il était plus vieux, il tournait toujours à 20 points de moyenne. Je me sentais tellement inspiré par lui.
Et parce que « l’imitation est la forme la plus sincère de flatterie », Kevin Durant n’a pas hésité à s’inspirer de « His Airness » au moment de construire son impressionnant arsenal offensif, notamment en ce qui concerne le jeu à mi-distance. Car d’après lui, c’est ce qui rendait Michael Jordan imprévisible. Il s’explique au micro de Jay Williams.
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Ce que je retiens le plus de Michael Jordan ? Son intelligence pour savoir à quel moment sortir quel mouvement au poste. Il n’avait pas besoin de faire deux ou trois feintes avant de se retourner.
Il pouvait juste te regarder dans les yeux, faire une feinte de tir, regarder si l’un de ses coéquipiers était démarqué, et si non, prendre le tir. Puis dos au panier, il pouvait se retourner de n’importe quel côté. C’est ce qui le rend tellement imprévisible.
C’est bien là que Michael Jordan a construit sa légende : au poste. Son fadeaway reste d’ailleurs comme l’un des mouvements les plus inarrêtables de l’histoire de ce sport. Une simple vidéo permet de comprendre comment MJ a élevé cette facette de son jeu au rang d’art.
Parce que le jeu à mi-distance n’existe presque plus dans la NBA moderne, on ne se rend pas forcément compte de la difficulté de pouvoir lancer un fadeaway en se tournant à gauche, ou à droite. Kevin Durant en a bien conscience, et c’est pour cela qu’il apprécie Michael Jordan.
